Libreville, 8 avril 2025 – L’averse n’aura pas eu raison de leur détermination. Ce mardi, le terrain de basket des Trois Quartiers s’est transformé en une scène vibrante d’engagement citoyen, où parapluies colorés et pagnes mouillés ont dessiné une fresque vivante de résilience féminine. De 14 h à 17 h, les femmes du Premier arrondissement de Libreville, mues par un élan collectif, ont répondu à l’appel de l’Association Colibri, en dépit d’un ciel capricieux.

Cette « causerie », bien plus qu’un simple rassemblement, s’est révélée être une tribune populaire. La parole y était libre, les regards déterminés, les applaudissements francs. Sous les notes discrètes de la pluie, c’est une autre musique qui s’est jouée : celle de la mobilisation, celle de l’histoire en marche.
La coordination des Bâtisseurs du Premier arrondissement, présente en force, n’a pas manqué de saisir ce moment pour sonner l’heure de la responsabilité. Dans un discours rythmé par les ovations, les femmes ont été appelées à s’armer de leur carte d’électeur comme on s’arme de dignité. Le message est clair : le 12 avril, jour du scrutin, chaque voix comptera.

Le nom de Brice Clotaire Oligui Nguema a résonné avec ferveur. Considéré par beaucoup comme le symbole d’un renouveau attendu, le candidat a été présenté comme le choix du cœur mais aussi de la raison. « Ce n’est pas seulement un vote, c’est un acte de foi en l’avenir », a lancé une intervenante sous les hourras.
À travers cette mobilisation, c’est toute une strate de la société souvent marginalisée dans les sphères de décision qui prend la parole. Ces femmes, piliers invisibles du quotidien, refusent désormais d’être spectatrices de leur propre destin.

Dans un Gabon en transition, où chaque geste citoyen résonne plus fort que jamais, cette causerie sous la pluie entre dans l’histoire comme une métaphore puissante : malgré les intempéries, l’espoir se tient debout. https://medias241.com/au-gabon-lassociation-colibri-sengage-pour-lautonomie-des-jeunes/amp/