Par un passionné du jeu, dans le style des plus grands journalistes sportifs—Il y a des idées qui, même murmurées, résonnent comme des évidences. Et si le moment était venu ? Et si Zinédine Zidane, icône éternelle des Bleus, devenait le sélectionneur de l’équipe de France en 2025 ? L’hypothèse, longtemps reléguée au rang de fantasme populaire, s’impose aujourd’hui avec la gravité d’une promesse. Parce que les planètes pourraient enfin s’aligner. Parce que la France, à l’orée d’un nouveau cycle, pourrait bien avoir besoin d’un souffle nouveau. Et quel souffle, sinon celui de « Zizou » ?
Des Bleus en fin de cycle ?

Didier Deschamps, l’homme de la stabilité et des finales, est un monument. Finaliste de trois des quatre dernières grandes compétitions internationales, il a ramené une deuxième étoile au maillot tricolore et fait de la France une forteresse tactique. Mais après l’Euro 2024, la mécanique semble s’essouffler. Le jeu manque d’éclat, les choix font débat, et une génération dorée semble en quête de liberté créative. Dans cette atmosphère feutrée, Zidane incarne la relance rêvée. Une révolution douce, une continuité transcendée.
Le retour du RoiZidane, c’est plus qu’un nom. C’est une présence. Une aura. Sur le banc du Real Madrid, il a tout gagné. Trois Ligues des champions consécutives, un vestiaire dompté, des stars magnifiées. Il n’est pas l’homme des grands discours, mais celui des grandes décisions. Et dans un vestiaire bleu qui a parfois besoin de regards plus que de mots, sa simple silhouette peut devenir un catalyseur.
Depuis son départ du Real, Zidane attend. Il observe. Il refuse les propositions qui ne vibrent pas à la hauteur de son histoire. L’équipe de France, c’est sa maison. Son Graal. Son évidence. L’ultime défi. Il l’a dit, il l’a répété, sans forcer : « Ce n’est pas un secret, j’ai envie. »
Une transition sous tension ?

La passation de pouvoir, si elle venait à se produire, serait scrutée comme jamais. Entre Deschamps et Zidane, il n’y a pas d’animosité. Il y a du respect, de la fidélité même. Mais il y a aussi cette sensation, de plus en plus présente, que le moment est venu. La Fédération, sous la houlette de nouveaux visages, pourrait saisir cette opportunité comme un signal fort : celui d’un renouveau moderne, d’une équipe nationale tournée vers l’excellence mais aussi vers le panache.
Et les joueurs ?

Pour Mbappé, Griezmann, Camavinga ou encore les jeunes prodiges de la nouvelle vague, Zidane est un totem. Le respect est naturel, immédiat. Il pourrait libérer les créativités, redonner au jeu français un supplément d’âme. Et offrir à la France un nouveau chapitre d’émotions, de sensations, de victoires peut-être.