Lubumbashi — Au cœur du Grand Katanga, là où la terre rouge épouse les promesses d’un avenir transfrontalier plus fluide, se dessine un projet structurant dont l’écho résonne déjà au-delà des frontières : la route-pont Kasomeno–Kasenga–Chalwe–Mwenda. Cette artère stratégique, bien plus qu’une infrastructure, incarne l’ambition panafricaine de connectivité et d’intégration économique.
Pensé comme une réponse pragmatique à l’enclavement commercial de l’Afrique centrale, ce corridor moderne reliera la République démocratique du Congo à la Zambie en traçant une voie directe vers le port de Dar es Salaam en Tanzanie. Résultat : une réduction spectaculaire de 380 km entre Lubumbashi et l’océan Indien, là où les containers congolo-zambiens pourront désormais respirer.

Mais ce projet est aussi politique. Il dit l’engagement d’un État, la vision d’une province et l’expertise de partenaires privés déterminés. M. Nzau Nzau, Directeur général de l’Agence congolaise des grands travaux (ACGT), et M. Klaus Findt, patron de GED Africa, ont récemment réaffirmé leur confiance dans le bon déroulement des travaux. Une coordination sans fausse note, assurent-ils, dans un contexte régional où la moindre défaillance peut devenir un verrou logistique.

À travers cette route-pont, c’est toute la diplomatie du bitume qui est convoquée : créer du lien là où les frontières ont divisé, alléger le coût du transport, stimuler l’emploi, ouvrir les marchés aux producteurs locaux et inciter les investisseurs à poser leurs valises au Grand Katanga.
Dans ce concert d’espoirs et de béton, une chose est sûre : le gouvernement congolais doit poursuivre, sans relâche ni concession, l’exécution de ce projet qui cristallise tant d’attentes. Car il ne s’agit pas seulement de construire une route — il s’agit de construire l’avenir. https://www.mediacongo.net/article-actualite-118477_haut_katanga_un_pont_sur_la_rn5_pour_reduire_de_250_km_le_trajet_entre_lubumbashi_et_le_port_de_dar_es_salam.html