Les Gabonais saluent le geste fort du Président de la transition
Par notre rédaction, Libreville – 8 avril 2025
Depuis le lundi 7 avril, un vent d’espoir et de soulagement souffle sur les couloirs administratifs du pays et dans les foyers de milliers de Gabonais. L’État gabonais, fidèle à ses engagements, a lancé la seconde phase du paiement des rappels de solde dus aux fonctionnaires et retraités, amorçant ainsi la redistribution des 63,7 milliards de francs CFA attendus depuis plusieurs années. Une mesure forte, saluée par de nombreux bénéficiaires et qui porte la marque de la transition conduite par le Président Brice Clotaire Oligui Nguema, également candidat à la prochaine élection présidentielle du 12 avril.
« Enfin la justice sociale »Marie-Jeanne Essono, ancienne institutrice à la retraite depuis 2014, peine à contenir son émotion : « J’avais perdu espoir. Pendant presque dix ans, on nous a oubliés. Aujourd’hui, je peux payer mes dettes et subvenir à mes besoins avec dignité. Merci au Président Oligui Nguema pour cette réparation tant attendue. »
Ce paiement, qui fait suite à une première phase intervenue en novembre 2024, touche une large frange de la population active et retraitée, longtemps laissée-pour-compte dans les rouages administratifs.
« Un acte de reconnaissance envers ceux qui ont servi »

Du côté de la Fonction publique, les réactions ne manquent pas. Pierre Moukagni, enseignant en poste depuis 1998, reçoit enfin ce qu’il considère comme « la reconnaissance de longues années de service. » Il confie : « C’est une victoire morale et une preuve que le Gabon peut redevenir un État qui respecte ses dettes envers ses citoyens. »
Une dynamique enclenchée par le CTRI
Ce geste hautement symbolique et concret est le fruit de la volonté affirmée du Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions (CTRI), sous la conduite du Président de la transition, Brice Clotaire Oligui Nguema. Depuis sa prise de fonction, il n’a eu de cesse d’afficher sa détermination à corriger les injustices sociales et à réconcilier l’État avec ses citoyens.
Pour Jean-Yves Mbadinga, jeune cadre du Trésor public : « Il faut reconnaître que depuis l’arrivée du CTRI, les lignes bougent. Ce paiement massif n’est pas anodin : il prouve que les priorités ont changé et que la parole donnée est désormais une parole tenue. »
Une action saluée dans toutes les Provinces
Oyem, Franceville, Lambaréné ou encore Mouila, les files devant les guichets témoignent d’une effervescence mêlée d’espoir. Chacun vient avec un sourire, parfois des larmes, mais toujours avec des mots de reconnaissance. « Le Président tient parole. C’est un vrai chef », lance un retraité visiblement ému à Port-Gentil.
Cap sur le 12 avril : un geste qui en dit long

Alors que le pays se dirige vers l’élection présidentielle du 12 avril 2025, ce paiement est perçu comme un acte fort, symbolisant la volonté du président Oligui Nguema de bâtir une gouvernance nouvelle, plus proche des réalités du peuple.
En ces temps d’espérance renouvelée, le peuple observe, juge, et surtout se souvient. Car ce n’est pas seulement une question d’argent, mais de dignité retrouvée.
« On sent enfin que quelqu’un pense à nous, pas seulement pour nos voix, mais pour ce que nous avons donné au pays », conclut dignement Henriette Nguema, infirmière retraitée.
Avec cette mesure, le CTRI envoie un message clair : le Gabon se répare, pas à pas, dans le respect et la reconnaissance des siens.