Principaux bailleurs de fonds internationaux soutenant la République Démocratique du Congo
Le Fonds Monétaire International (FMI) et la Banque Mondiale
La RDC a bénéficié de soutiens financiers et de programmes de coopération avec le FMI et la Banque Mondiale pour renforcer ses réserves internationales, mobiliser des financements extérieurs importants et améliorer sa gouvernance économique.
Ces institutions ont souligné l’importance de mesures stratégiques pour diversifier l’économie, promouvoir l’investissement dans les infrastructures et renforcer les institutions économiques du pays.
Les États-Unis d’Amérique.
Les États-Unis ont été un important donateur pour la réponse humanitaire en RDC, fournissant des fonds significatifs pour des interventions d’urgence en sécurité alimentaire, en santé, en nutrition et en surveillance des maladies.
Ils ont également soutenu des actions humanitaires en collaboration avec des agences telles que l’UNICEF et l’IFRC pour répondre aux besoins des populations vulnérables.
L’Agence Française de Développement (AFD).
L’AFD a apporté un soutien financier et technique à l’entrepreneuriat congolais, notamment à travers l’initiative Choose Africa 2, visant à accompagner les entreprises, en particulier les TPE/PME, pour favoriser la création d’emplois.
Ce partenariat vise à renforcer les liens économiques entre la RDC et la France dans le domaine de l’entrepreneuriat.
Programmes de soutien financier pour la RDC
Appui de l’USAID et de l’IFRC
L’USAID a établi un partenariat avec l’IFRC en RDC pour fournir une assistance alimentaire, distribuer des moustiquaires imprégnées d’insecticide, améliorer la vaccination de routine, la nutrition et la surveillance des maladies. L’USAID a également contribué à la réponse aux épidémies de maladies infectieuses comme Ebola et le COVID-19, et a réagi rapidement à l’épidémie de variole dans la province de l’Équateur. Le gouvernement américain continuera à fournir une aide humanitaire et au développement dans tout l’est de la RDC.
Coopération militaire française.
La France a annoncé le renforcement des capacités militaires de la RDC par le biais d’une coopération militaire. Cette collaboration vise à défendre l’intégrité territoriale et la souveraineté du pays face à l’agression rwandaise via les rebelles du M23. La France soutient également la création de l’Ecole de Guerre de Kinshasa pour former des officiers supérieurs.
Financement de l’ONU et de l’UNFPA.
L’OMS et l’UNFPA ont condamné les attaques contre les camps de déplacés au Nord-Kivu et ont mis en place des services de santé, de protection contre les violences basées sur le genre et de soutien psychosocial. Ils ont souligné la nécessité d’améliorer les installations sanitaires, l’eau, l’assainissement et l’hygiène, ainsi que de renforcer la sécurité dans les camps pour prévenir les risques d’épidémie.
Impact des interventions internationales sur la RDC
Stabilité économique renforcée par les interventions
Les interventions internationales, telles que celles du FMI et de la Banque mondiale, ont eu un impact significatif sur la situation économique de la RDC. Le ministre des Finances, Nicolas Kazadi, a souligné les bénéfices de la coopération avec le FMI, qui a permis à la RDC d’accroître ses ressources extérieures et d’attirer davantage d’investissements étrangers. Ces progrès ont contribué à renforcer la stabilité économique du pays, ouvrant la voie à des appuis budgétaires et à la constitution de réserves de change.
Les agences de notation ont salué les efforts du gouvernement, et la RDC est devenue une destination attrayante pour les investisseurs. Les réalisations économiques, telles que la gratuité de l’enseignement et de l’accouchement, ont été rendues possibles grâce aux promesses du Président Félix Tshisekedi. Ces avancées économiques sont le fruit d’une coopération fructueuse avec les institutions financières internationales.
Impact politique et social des interventions.
Sur le plan politique, les interventions internationales ont également eu des répercussions importantes en RDC. Les pressions exercées par la communauté internationale, notamment les appels à la cessation des hostilités et au respect de la souveraineté du pays, ont contribué à façonner le paysage politique congolais. Les déclarations de pays comme la Belgique, la France et les États-Unis ont mis en lumière les enjeux politiques liés aux conflits armés et aux relations régionales.
Au niveau social, les interventions internationales ont eu un impact sur la population congolaise, en particulier dans les zones de conflit. Les efforts humanitaires déployés pour répondre aux besoins des déplacés et des victimes de violences ont été salués, mais le financement reste insuffisant pour faire face à la crise humanitaire. La mobilisation de ressources internationales est essentielle pour soutenir les populations vulnérables et stabiliser la région des Grands Lacs.
Les critiques des efforts internationaux de soutien à la RDC
Manque de financement du plan humanitaire 2024
Les États-Unis ont critiqué le faible financement du plan humanitaire 2024 pour la République Démocratique du Congo (RDC), soulignant que seulement 393 millions sur les 2.6 milliards nécessaires ont été mobilisés. Malgré leur contribution de plus de 2.3 milliards d’aide humanitaire à la RDC, le financement actuel ne suffit pas. Ils ont appelé les autres pays à concrétiser leurs promesses et à verser davantage de fonds pour la réponse humanitaire en RDC.
Les Nations Unies, par le biais de Joyce Msuya, ont également exprimé des inquiétudes face au manque de fonds pour aider les 8.7 millions de personnes dans le besoin en RDC malgré les appels à la mobilisation de la communauté humanitaire et du gouvernement congolais. Seulement 16% des 2.6 milliards USD nécessaires ont été atteints, mettant en péril la réponse humanitaire dans le pays.
Impunité et manque de responsabilité
Enrique Roig a souligné l’importance de la protection des civils et de la collaboration avec les acteurs régionaux pour une solution négociée dans le conflit en RDC. Il a mis en garde contre l’impunité et a appelé à renforcer les capacités de l’État congolais dans divers secteurs pour garantir un avenir stable et équitable à l’Est du pays. Malgré les efforts déployés, la question demeure : la médiation américaine a-t-elle échoué?
Les divergences dans les déclarations internationales remettent en question la cohérence et l’efficacité des réponses diplomatiques à la crise sécuritaire dans l’est de la RDC. Les critiques portent sur le manque de fonds pour aider les populations vulnérables, malgré les appels à la mobilisation de la communauté humanitaire et du gouvernement congolais.