Collaboration entre l’Université de Douala et la CHRC pour lutter contre la violence envers les hommes
Initiative conjointe pour la prévention et la sensibilisation
La Commission camerounaise des droits de l’homme (CHRC) s’est associée à l’Université de Douala pour permettre aux étudiants masculins de signaler les incidents de violence et de demander réparation.
Cette collaboration vise à sensibiliser et prévenir la violence contre les hommes, un sujet souvent négligé dans le milieu étudiant, en mettant en place des mécanismes de signalement et de soutien.
Une récente table ronde a rassemblé plus de 300 étudiants pour débattre du thème « La violence contre les hommes dans le milieu étudiant », soulignant l’importance accordée à cette question par les deux entités.
Intervention des experts et des personnalités éminentes
La discussion dirigée par le professeur Bidias À Mbassa de l’Université de Douala a permis d’explorer les causes et manifestations de la violence physique au sein du milieu étudiant, avec la participation de professeurs éminents tels que Ferdin Zo’o Ferdin et Begni Babagna.
Les experts ont fourni des informations et des conseils précieux aux étudiants, mettant en lumière les stratégies pour signaler les violations des droits de l’homme et sensibiliser aux voies disponibles pour demander de l’aide, renforçant ainsi les efforts de lutte contre la violence.
Le Dr Clémentine Kabadiang a souligné l’importance de favoriser une culture de tolérance et d’amour pour éradiquer la violence, encourageant les étudiants à dénoncer les auteurs d’actes violents et à plaider pour le changement au sein de leurs communautés.
Implications futures et soutien aux victimes
Le partenariat entre la CHRC et l’Université de Douala vise à créer un environnement d’apprentissage plus sûr et équitable pour tous, en donnant aux étudiants masculins les moyens de dénoncer la violence et en facilitant l’accès aux services de soutien.
Des initiatives telles que le numéro gratuit 1523 mis en place par la CHRC permettent aux étudiants de signaler les cas de violence, tandis que le Club des droits de l’homme de l’université encourage activement les étudiants à plaider en faveur du changement et à soutenir les victimes.
Cette collaboration renforce ainsi les efforts pour lutter contre la violence envers les hommes, en mobilisant la communauté universitaire et en sensibilisant sur l’importance de dénoncer les actes de violence pour créer un environnement plus sûr et plus inclusif.
Causes de la violence physique au sein du milieu étudiant selon les experts de l’Université de Douala
Facteurs sous-jacents à la violence physique
Les experts de l’Université de Douala identifient plusieurs facteurs sous-jacents à la violence physique au sein du milieu étudiant.
Ils soulignent notamment le stress, la pression académique et les problèmes personnels comme des déclencheurs potentiels de comportements agressifs.
De plus, les tensions interpersonnelles et les conflits non résolus sont également cités comme des contributeurs majeurs à la violence physique.
Impact de l’environnement social
Les experts mettent en lumière l’importance de l’environnement social dans la perpétuation de la violence physique au sein du milieu étudiant.
Ils soulignent que les normes sociales qui valorisent la force physique et la domination peuvent encourager les comportements agressifs.
De plus, les inégalités sociales et économiques peuvent créer des tensions et des rivalités qui se manifestent par la violence physique.
Manque de communication et de résolution des conflits
Les experts soulignent également le rôle crucial du manque de communication et de résolution des conflits dans la violence physique au sein du milieu étudiant.
Ils notent que l’incapacité à exprimer ses émotions de manière saine et à résoudre les différends de manière constructive peut conduire à des confrontations physiques.
De plus, le manque de mécanismes efficaces de résolution des conflits peut contribuer à l’escalade de la violence au sein de la communauté étudiante.
En conclusion, les experts de l’Université de Douala identifient le stress, les pressions académiques, les normes sociales, les inégalités, le manque de communication et de résolution des conflits comme des facteurs majeurs contribuant à la violence physique au sein du milieu étudiant. Ces éléments soulignent la complexité du phénomène et la nécessité d’approches holistiques pour prévenir et lutter contre la violence au sein des établissements d’enseignement.
Les étudiants masculins et la lutte contre la violence : un partenariat crucial
Les moyens de signalement et d’aide pour les victimes
Les étudiants masculins ont désormais la possibilité de signaler les cas de violence et de demander de l’aide grâce à la collaboration entre la CHRC et l’Université de Douala.
Grâce à cette initiative, les étudiants peuvent contacter la CHRC en utilisant le numéro gratuit 1523, mis en place pour signaler les incidents de violence.
En cas de besoin, les étudiants peuvent également se tourner vers le Club universitaire des droits de l’homme, qui les encourage à dénoncer courageusement les actes de violence et à soutenir les victimes.
Ces ressources offrent aux étudiants masculins des moyens concrets de signaler les violences dont ils sont victimes et de recevoir le soutien nécessaire pour faire face à ces situations délicates.
La sensibilisation et l’encouragement à demander de l’aide
Outre les moyens de signalement formels, la collaboration entre la CHRC et l’Université de Douala vise également à sensibiliser les étudiants masculins sur l’importance de demander de l’aide en cas de violence.
Les panélistes, dont le professeur Bidias À Mbassa et le Dr Clémentine Kabadiang, insistent sur la nécessité pour les étudiants de surmonter les stigmates sociaux et les obstacles qui les empêchent souvent de demander de l’aide.
Le Club universitaire des droits de l’homme encourage activement les étudiants à plaider en faveur du changement et à soutenir les victimes, créant ainsi un environnement propice à la dénonciation des actes de violence.
Cette sensibilisation vise à encourager les étudiants masculins à briser le silence et à chercher de l’aide en cas de besoin, contribuant ainsi à la création d’un environnement plus sûr et inclusif pour tous les membres de la communauté étudiante.