Ce 3 mai au Stade de l’amitié sino-gabonaise, l’image a parlé plus fort que tous les discours diplomatiques : pendant que le représentant d’Emmanuel Macron se faisait huer par une foule visiblement excédée, les émissaires de Mamadi Doumbouya, d’Assimi Goïta et d’Ibrahim Traoré recevaient une ovation digne d’un concert panafricaniste.
Ce n’était pas un incident. C’était un message.

La France doit comprendre que sa politique en Afrique ne passe plus. Ni par la coopération déséquilibrée, ni par les postures néocoloniales, ni par l’illusion d’un leadership bienveillant.
L’Afrique ne réclame pas des discours, elle exige du respect. L’ère des relations à sens unique est révolue. Paris ferait bien d’écouter les sifflets de Libreville comme un dernier avertissement avant la sortie définitive de scène. https://www.france24.com/fr/afrique/20250503-gabon-investit-ancien-general-putschiste-brice-oligui-nguema-afrique-president