samedi 14 juin 2025
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Plaine-Orety : l’État publiera les noms des dédommagés

Après plusieurs jours de tensions dans le secteur de la plaine d’Orety, le ministre du Logement et de l’Habitat est enfin monté au créneau. D’ici mardi, la liste des personnes ayant été dédommagées avant les récentes opérations de déguerpissement sera rendue publique, a-t-il annoncé ce week-end.

Dans un contexte où la colère gronde sur fond d’incompréhension et de rumeurs, le gouvernement veut reprendre la main sur la communication et affirmer qu’aucune destruction n’a eu lieu sans procédure préalable.

Des destructions sous surveillance dans la plaine d’OretyDepuis plusieurs jours, les bulldozers sont en action dans la zone marécageuse et inondable de la plaine d’Orety, théâtre de nombreuses constructions anarchiques. Selon les autorités, il s’agit d’une opération d’assainissement urbain visant à protéger la population contre les risques d’inondation et de glissement de terrain.

Mais sur le terrain, les cris des familles affectées et les images de maisons réduites à néant ont soulevé l’émotion, alimentée par une absence de communication officielle immédiate sur les indemnisations.

Les bénéficiaires bientôt connus de tous

Face aux interrogations, le ministre du Logement a affirmé que la majorité des occupants évacués ont été recensés et indemnisés avant le début des opérations. « Nous allons publier les noms, les références cadastrales, les montants alloués, et les dates de versement. Il n’y aura rien à cacher », a-t-il déclaré.Une démarche qui vise à mettre un terme aux soupçons d’expropriations abusives, dans un pays où la mémoire des déguerpissements sans compensation reste vive.

Le gouvernement face à l’épreuve de la transparence

Alors que le Gabon a tourné la page de la transition, ce dossier met à l’épreuve la gouvernance civile en place. La gestion de la plaine d’Orety devient ainsi un test grandeur nature de la nouvelle méthode annoncée par les autorités : agir, mais dans le respect des droits.

« Nous voulons croire à un État qui ne ment plus, qui protège sans détruire », souffle un habitant rencontré non loin du canal de drainage.Rendez-vous mardi. Pour voir si, cette fois, le marteau de l’État n’est pas tombé sans mémoire ni justice.

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