Dans un climat d’écoute réciproque et de respect institutionnel, un événement inédit s’est tenu ce jour au cœur de Libreville. Patricia Lydie Mouele, Conseiller spécial du Président de la République et Chef du département Communication à la Présidence, a réuni autour d’un déjeuner d’échanges les professionnels de la presse nationale et internationale. Un rendez-vous empreint de franchise et de hauteur de vue, qui amorce une nouvelle dynamique entre la Présidence et les médias.
Dans une salle baignée de lumière mais surtout d’attentes partagées, la patronne de la communication présidentielle a déroulé avec clarté les grandes lignes de sa feuille de route. Loin de se contenter d’un exercice de style, Mme Mouele a opté pour la transparence, affirmant d’emblée son ambition : bâtir une collaboration durable, respectueuse et efficace avec les acteurs de l’information.
« Vous êtes des vigies démocratiques. Votre rôle ne se limite pas à rapporter l’actualité : vous l’interprétez, vous l’humanisez, vous l’ancrez dans la conscience collective », a-t-elle déclaré face à un parterre de journalistes attentifs. Par ces mots, elle a reconnu la centralité du travail médiatique dans l’architecture démocratique du Gabon, à l’heure où le pays traverse une phase politique majeure sous l’égide de la Transition.
Une communication institutionnelle en mutation

Évoquant une vision résolument moderne de la communication présidentielle, Patricia Lydie Mouele a insisté sur quatre piliers : confiance, rigueur, ouverture et respect mutuel. Elle a annoncé des points presse réguliers, une meilleure accessibilité des sources officielles et un accompagnement structuré des grandes séquences présidentielles. L’objectif affiché : fluidifier le flux d’informations institutionnelles et éviter les zones d’ombre qui alimentent souvent la désinformation.
« Le traitement de l’information publique doit être vivant, contextualisé, mais aussi méthodique. Nous voulons vous associer, non vous surveiller. Le dialogue est notre méthode, la vérité notre cap », a-t-elle poursuivi dans un ton posé mais déterminé.
Un signal fort à l’ère de la refondation

À l’heure où les autorités de transition prônent une gouvernance rénovée et proche des citoyens, ce geste de la Présidence s’inscrit comme un signal fort : celui de la considération accordée à la presse, non comme un simple relais, mais comme un partenaire critique et constructif. À cet égard, le déjeuner d’échanges organisé par Mme Mouele n’était pas une simple formalité, mais bien le prélude à une ère nouvelle dans les rapports entre le pouvoir exécutif et les faiseurs d’opinion.
Clôturant cette rencontre sur une note d’engagement, la Conseillère spéciale a lancé un appel à l’intelligence collective : « La République a besoin de vous. Ensemble, faisons du journalisme un levier de transformation, un miroir fidèle mais exigeant de notre action publique. »
Un ton juste, une méthode claire, une volonté de dialogue affirmée : avec Patricia Lydie Mouele aux commandes de la communication présidentielle, le Gabon semble amorcer un tournant vers une gouvernance plus lisible, en phase avec les attentes démocratiques du temps présent.