lundi 16 juin 2025
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John TSHIBANGU annoncé gouverneur du Nord-Kivu par Kigali

Kinshasa dans le silence !

Dans un rebondissement troublant, les chaînes de télévision rwandaises annoncent ce soir la nomination du général John TSHIBANGU au poste de gouverneur de la province du Nord-Kivu. Cette déclaration, qui n’a encore fait l’objet d’aucune confirmation officielle de la part des autorités congolaises, soulève une avalanche de questions sur les intentions de Kigali et l’étendue de l’influence étrangère sur les institutions de la République démocratique du Congo (RDC).

Un choc dans un contexte déjà explosif

Cette annonce survient alors que la province du Nord-Kivu demeure l’épicentre de violences chroniques alimentées par des groupes armés aux connexions régionales évidentes. John TSHIBANGU, une figure militaire controversée ayant fait l’objet de plusieurs accusations dans le passé, serait-il désormais l’homme de Kigali pour asseoir ses ambitions dans cette région stratégique ?

Les observateurs avertis dénoncent une tentative flagrante d’ingérence, alimentée par une infiltration systématique de l’appareil d’État congolais. « Ce n’est pas une simple erreur ou fuite médiatique. Cela traduit un plan bien huilé, fruit de décennies de connivence et d’infiltrations stratégiques », déclare un analyste en sécurité basé à Goma.

L’absence de réaction de Kinshasa : un silence qui inquièteL’absence totale de communication officielle côté congolais alimente les spéculations et renforce la colère d’une partie de la population locale, qui dénonce une forme de capitulation face aux ambitions régionales du Rwanda. Certains accusent ouvertement Kinshasa d’avoir perdu le contrôle de la province.

Pour d’autres, ce silence pourrait témoigner d’un énième bras de fer diplomatique en coulisses, alors que les autorités congolaises cherchent désespérément à redorer leur blason face à une population excédée par l’inaction.

Une infiltration à tous les niveaux ?

Cette situation met en lumière un problème plus large : l’infiltration présumée des institutions congolaises par des intérêts étrangers, notamment rwandais. Les critiques dénoncent un système gangrené par des années de corruption, de compromissions et d’absence de réformes structurelles dans les secteurs clés, notamment la défense et la gouvernance provinciale.

« Comment expliquer que ce genre d’annonce émane de l’extérieur ? Cela prouve à quel point nos institutions sont sous contrôle, non pas du peuple, mais d’intérêts étrangers », estime un acteur de la société civile à Bukavu.

Un test pour le gouvernement Tshisekedi

Alors que le président Félix Tshisekedi s’apprête à défendre son bilan dans un contexte électoral tendu, cette affaire pourrait devenir un boulet supplémentaire. La question de la souveraineté nationale est déjà un sujet brûlant, notamment avec les conflits persistants à l’Est du pays.

La gestion de cette crise, si elle se confirme, sera un test de la capacité de l’exécutif à rassurer une population de plus en plus désabusée face aux ambitions expansionnistes de ses voisins.

Vers une escalade ?

Cette annonce, si elle est avérée, pourrait raviver les tensions entre Kinshasa et Kigali, déjà à couteaux tirés ces dernières années. Le Nord-Kivu, riche en ressources minières, est une zone stratégique dont le contrôle demeure l’enjeu d’un conflit régional latent.

La communauté internationale, jusqu’ici largement silencieuse, devra rapidement réagir face à ce développement qui pourrait marquer un tournant dangereux dans la situation en RDC.

En attendant, les habitants du Nord-Kivu se retrouvent une fois de plus dans l’incertitude et le doute, pris en étau entre des intérêts étrangers et un gouvernement central critiqué pour son incapacité à protéger ses citoyens.

Affaire à suivre…

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