lundi 23 décembre 2024
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Presse en Côte d’Ivoire : Classement RSF 2023 et défis

La Liberté de la Presse en Côte d’Ivoire en 2023

Classement de la Côte d’Ivoire en 2023

En 2023, la Côte d’Ivoire était classée 54ème sur 180 pays dans le classement de Reporters Sans Frontières (RSF) sur la liberté de la presse.

Ce classement met en lumière la situation des médias et des journalistes dans le pays, reflétant les défis et les avancées en matière de liberté d’expression.

La position de la Côte d’Ivoire dans ce classement souligne l’importance de la protection des journalistes et de la garantie de leur liberté de travailler sans entraves.

Les défis des journalistes en Côte d’Ivoire selon RSF

Liberté de la presse et sécurité des journalistes

La Côte d’Ivoire est classée 53ème sur 180 pays dans le classement 2024 de la liberté de presse de RSF, avec un score de 66,89. RSF déplore que certains journalistes en Côte d’Ivoire soient convoqués devant la justice et agressés, et que des suspensions de journaux ne sont pas rares.

Cependant, aucun journaliste n’a été tué ou détenu en Côte d’Ivoire depuis le début de l’année 2024, ce qui est une lueur d’espoir dans un contexte parfois difficile.

Violation de la liberté d’expression

Amnesty International a présenté son rapport annuel 2023/2024 à Abidjan-Cocody, mettant en lumière deux cas majeurs de violation de la liberté d’expression en Côte d’Ivoire en 2023. Des arrestations de militants politiques et des restrictions à la liberté d’expression persistent malgré des lois favorables.

Les expulsions forcées illégales de familles dans certains quartiers d’Abidjan ont également été dénoncées, soulignant les défis persistants en matière de liberté d’expression et de réunion dans le pays.

Menaces et pressions

Les journalistes en Côte d’Ivoire font face à des pressions et des menaces, notamment lorsqu’ils abordent des sujets sensibles ou critiquent les autorités. Ces défis compromettent parfois leur capacité à exercer leur métier de manière indépendante et impartiale.

Malgré ces obstacles, de nombreux journalistes ivoiriens continuent de travailler avec courage et détermination pour informer le public et défendre la liberté de la presse dans le pays.

La célébration de la Journée mondiale de la presse en Côte d’Ivoire en 2024

La 31ème Journée mondiale de la liberté de la presse à Abidjan

La 31ème journée mondiale de la liberté de la presse a été célébrée à Abidjan en Côte d’Ivoire le 3 mai 2024. Le thème était « La presse au service de la planète : le journalisme face à la crise environnementale ».

Jean Martial Adou, directeur de cabinet au ministère de la Communication et de l’Economie numérique, a souligné l’importance d’agir rapidement pour faire face aux enjeux environnementaux.

Son Excellence Madame Jessica Davis BA, ambassadeur des États-Unis en Côte d’Ivoire, a salué le travail des journalistes pour la liberté et l’environnement.

La célébration à Cocody

En Côte d’Ivoire, la 31e journée mondiale de la liberté de la presse a été célébrée le 3 mai 2024 à Cocody. Plusieurs centaines de journalistes ont participé à une marche commémorative.

Le président de l’Union Nationale des Journalistes, Jean Claude Coulibaly, a donné le top départ de la marche devant la RTI à 9h.

Les journalistes ont défilé de la RTI au carrefour Mermoz, puis au carrefour St Jean, vêtus de tee-shirts blancs.

Les activités et les discours

La Journée mondiale de la presse vise à sensibiliser sur l’importance de la liberté de la presse et du droit à la liberté d’expression.

Des panels ont eu lieu avec des interventions sur la politique environnementale du gouvernement ivoirien, la sensibilisation à travers des chartes dans le secteur agricole, et l’importance pour les journalistes de renforcer leur couverture éditoriale sur les questions environnementales.

La célébration a été marquée par des discours soulignant l’urgence d’agir face aux enjeux environnementaux et la reconnaissance du rôle vital des médias dans la sensibilisation du public.

Les mesures pour garantir la liberté de la presse en Côte d’Ivoire

Les actions du gouvernement pour renforcer la liberté de la presse

Le gouvernement ivoirien a adopté des mesures pour renforcer la transparence dans la gestion des ressources minières et énergétiques nationales, en cohérence avec les recommandations de l’ITIE internationale. Ces actions visent à assurer un traitement équitable des chaînes gratuites de la TNT par les distributeurs de bouquets de chaînes de télévision.

Le gouvernement a également pris des mesures pour améliorer les conditions de vie et de travail des travailleurs, notamment la signature d’une deuxième trêve sociale et la promulgation d’un nouveau statut de la Fonction publique. Ces avancées ont été rendues possibles grâce à la trêve sociale et ont permis d’accélérer la transformation économique et sociale du pays.

Les engagements internationaux pour la liberté de la presse

La Côte d’Ivoire a signé un accord avec les États-Unis le 29 avril 2024 pour lutter contre la diffusion des fake news. Cet accord vise à réduire l’impact de la désinformation et à soutenir les initiatives de la Côte d’Ivoire contre les fake news. Il prévoit un programme de formation pour renforcer la capacité des journalistes et de la société civile contre la manipulation de l’information.

La CEDEAO a envoyé une délégation en Côte d’Ivoire pour discuter de la révision du protocole additionnel de 2001 sur la démocratie et la bonne gouvernance. Cette mission consultative vise à favoriser les consultations pour parvenir à un consensus sur les modifications à apporter au protocole, afin de renforcer la démocratie et la bonne gouvernance en Afrique de l’Ouest.

Les actions locales pour promouvoir la liberté de la presse

Des membres de l’écosystème média ont mis en place le Réseau des Journalistes d’Investigation du Nord de la Côte d’Ivoire (REJIN-CI) pour promouvoir le développement du journalisme d’investigation dans le nord du pays. Ce réseau vise à renforcer les capacités des journalistes et favoriser le mentoring et le réseautage, contribuant ainsi à une presse libre et éthique.

La Haute autorité de la bonne gouvernance (HABG) et le « Cercle des Ebony » se sont engagés pour promouvoir la bonne gouvernance et la transparence. Ces actions visent à sensibiliser sur la lutte contre la corruption et renforcer la transparence, soutenant ainsi une presse professionnelle et compétitive à l’échelle internationale.

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