Préoccupations et propositions d’Affi N’guessan sur la gestion de la filière café-cacao en Côte d’Ivoire
Préoccupations d’Affi N’guessan
Affi N’guessan soulève les préoccupations concernant les différents systèmes de commercialisation du cacao en Côte d’Ivoire, mettant en avant les forces et faiblesses de chacun. Il propose de comparer le système ivoirien à celui du Ghana pour une évaluation juste. Il insiste sur l’importance de procéder à un audit de la réforme de la filière café-cacao, notamment en ce qui concerne le cadre juridique, la commercialisation et la gestion des ressources financières.
Actions proposées par Affi N’guessan
Affi N’guessan propose de comparer le système de commercialisation du cacao en Côte d’Ivoire à celui du Ghana pour une évaluation objective. Il suggère également de procéder à un audit de la réforme de la filière café-cacao, en mettant l’accent sur le cadre juridique, la commercialisation et la gestion des ressources financières. Il demande à l’Assemblée Nationale de constituer une commission d’enquête parlementaire pour examiner ces aspects de la gestion de la filière.
Défis et propositions pour améliorer la commercialisation du café-cacao en Côte d’Ivoire
Défis actuels de la commercialisation du café-cacao
Lors de l’assemblée générale de l’ANAPROCI, Kangah Koffi a souligné plusieurs défis majeurs auxquels est confrontée la commercialisation du café-cacao en Côte d’Ivoire. Il a mentionné en premier lieu l’augmentation du prix de vente à l’usine sans hausse du prix d’achat bord champ, ce qui crée un déséquilibre financier pour les producteurs. De plus, l’absence de dédommagement en cas de pertes pour les producteurs constitue un autre défi important, compromettant leur sécurité financière et leur stabilité.
Révisions proposées pour améliorer la commercialisation
Pour remédier à ces défis, Kangah Koffi a proposé une série de révisions visant à améliorer la commercialisation du café-cacao en Côte d’Ivoire. Il a suggéré en premier lieu une révision des textes régissant la commercialisation pour mieux protéger les intérêts des producteurs. Cela pourrait inclure des mesures visant à équilibrer les prix entre l’usine et le bord champ, ainsi qu’à garantir un dédommagement adéquat en cas de pertes pour les producteurs. Ces révisions pourraient contribuer à assurer une commercialisation plus équitable et transparente, bénéficiant à l’ensemble de la filière café-cacao en Côte d’Ivoire.
Mesures pour contrer la surenchère des acheteurs véreux dans la filière cacao en Côte d’Ivoire
Interdiction de surpaiement à l’entrée des usines
Le gouvernement ivoirien a décidé d’interdire le surpaiement à l’entrée des usines pour contrer la surenchère des acheteurs véreux. Cette mesure vise à faire respecter le barème officiel des prix du cacao et à garantir l’équilibre entre les acteurs de la filière.
Les exportateurs membres du Gepex, du Gni et de l’Ucoopexci ont salué cette décision, qui vise à protéger les planteurs contre les pratiques abusives des acheteurs sans scrupules.
Vente anticipée pour protéger les producteurs
Le gouvernement ivoirien a mis en place un système de vente anticipée pour protéger les producteurs de cacao contre la surenchère des acheteurs véreux. Ce système permet aux planteurs de percevoir un prix fixé par le gouvernement au début de la saison, même en cas de baisse des cours mondiaux.
Cette mesure vise à garantir un revenu décent aux producteurs et à contrer les pratiques préjudiciables à la filière cacao en Côte d’Ivoire.
Renforcement de la réglementation et des contrôles
Le gouvernement ivoirien a renforcé la réglementation et les contrôles pour lutter contre la surenchère des acheteurs véreux dans la filière cacao. Des sanctions sévères sont prévues pour les contrevenants, notamment une pénalité de 10% de la valeur du produit et le retrait de l’agrément en cas de récidive.
Les sociétés coopératives et les acheteurs doivent respecter les délais de cession des stocks, sous peine de saisie des stocks et de suspension d’accès aux systèmes d’achats.
Les Avantages de l’Adoption de l’Agroforesterie dans la Filière Café-Cacao en Côte d’Ivoire
Contributions à la Résolution des Problèmes du Changement Climatique et de la Déforestation
L’adoption de l’agroforesterie dans la filière café-cacao en Côte d’Ivoire présente de nombreux avantages, comme souligné par le conseil du café cacao. Tout d’abord, cette pratique permet une meilleure utilisation des ressources disponibles, en intégrant des arbres au sein des plantations de café et de cacao.
Cette approche favorise une plus grande diversité biologique, en créant un écosystème plus riche et équilibré. Les arbres fournissent de l’ombre aux cultures, favorisent la régulation de l’humidité du sol et offrent un habitat à une variété d’espèces animales et végétales.
En outre, l’agroforesterie contribue à la lutte contre le changement climatique en absorbant le dioxyde de carbone de l’atmosphère. Les arbres stockent le carbone, ce qui aide à réduire les émissions de gaz à effet de serre et à atténuer les effets du réchauffement climatique.
Par ailleurs, cette pratique permet de protéger les sols de l’érosion, d’améliorer leur fertilité et de préserver la biodiversité. Les arbres agissent comme des barrières naturelles contre les vents forts et les pluies torrentielles, ce qui contribue à la résilience des plantations face aux événements climatiques extrêmes.
Enfin, l’agroforesterie aide à lutter contre la déforestation en encourageant les producteurs à planter des arbres dans leurs exploitations. Cette pratique permet de maintenir et de restaurer les couverts forestiers nécessaires à la culture du café et du cacao, tout en répondant aux exigences des marchés internationaux en matière de durabilité et de traçabilité des produits.