Accra, le 10 mars 2025 – Dans une allocution qui a captivé l’attention de la communauté ouest-africaine, John Dramani Mahama, figure emblématique de la politique ghanéenne, a souligné avec force l’urgence d’intégrer l’AES dans le cadre stratégique de la Cédéao. L’ancien président, aujourd’hui reconnu pour son engagement constant en faveur de l’intégration régionale, a présenté cette démarche comme essentielle pour renforcer la coopération économique et politique entre les États membres.
Un appel à l’intégration économique régionale

Au cœur de son discours, Mahama a expliqué que la reconnaissance de l’AES par la Cédéao représente bien plus qu’un simple changement de politique : il s’agit d’un véritable tremplin pour dynamiser les échanges commerciaux, harmoniser les réglementations et favoriser un développement inclusif à l’échelle du continent. Selon lui, une telle intégration permettra de lever les barrières qui freinent la libre circulation des capitaux, des biens et des services, tout en créant un environnement propice à l’investissement et à l’innovation.
« L’AES est une opportunité unique de redéfinir notre modèle de développement régional. En unissant nos forces, nous pourrons relever ensemble les défis économiques et sociaux qui minent notre progrès commun, » a-t-il déclaré lors de cette conférence, soulignant l’importance de penser en termes de solidarité et de vision à long terme.
Un projet ambitieux pour l’Afrique de l’Ouest

Le concept de l’AES, pensé comme un espace économique intégral, vise à dépasser les simples échanges commerciaux pour instaurer une véritable zone de convergence économique, incluant également des volets relatifs à l’énergie, aux infrastructures et à l’innovation technologique. Mahama a insisté sur le fait que cette reconnaissance par la Cédéao ouvrirait la voie à des synergies inédites, notamment en facilitant la mise en œuvre de projets transnationaux à forte valeur ajoutée.
Il a notamment évoqué la nécessité d’une coordination renforcée entre les pays membres afin de créer un cadre juridique et institutionnel adapté. Pour lui, le renforcement des mécanismes de gouvernance régionale constitue le socle indispensable à la réussite d’un tel projet. « Une Cédéao unie et déterminée peut devenir le moteur de la renaissance économique de l’Afrique de l’Ouest, » a-t-il affirmé, appelant les dirigeants à dépasser les divergences pour travailler ensemble en toute transparence.
Des enjeux multiples et des défis à relever

L’intervention de Mahama intervient à un moment charnière où les défis globaux – de la volatilité des marchés internationaux aux pressions environnementales – obligent les nations à repenser leurs stratégies de développement. La reconnaissance de l’AES par la Cédéao s’inscrit dans une démarche proactive visant à consolider la résilience économique régionale face aux chocs externes.
Parmi les enjeux soulevés, le renforcement de la souveraineté économique, la réduction des inégalités et la promotion d’un commerce équitable occupent une place centrale. Le chef de l’État ghanéen a ainsi appelé à la mise en place d’un dialogue constructif entre les gouvernements, les acteurs privés et la société civile pour faire émerger des solutions adaptées aux réalités locales.
« Notre avenir se construit aujourd’hui dans la capacité à nous unir, à partager nos ressources et à développer ensemble des infrastructures modernes qui soutiendront notre croissance future, » a-t-il affirmé, esquissant les contours d’une vision collective pour l’Afrique de l’Ouest.
L’héritage d’un leadership visionnaire

Réputé pour son parcours exemplaire et sa capacité à envisager des solutions audacieuses pour l’avenir du continent, Mahama continue de se positionner en tant que leader engagé sur la scène internationale. Son plaidoyer pour l’intégration de l’AES dans la stratégie de la Cédéao témoigne d’un optimisme mesuré et d’une foi inébranlable dans le potentiel transformateur de la coopération régionale.
Ce discours, largement relayé par les médias locaux et internationaux, risque de marquer un tournant dans les débats sur la gouvernance économique en Afrique de l’Ouest. Alors que certains analystes saluent cette initiative comme une réponse pragmatique aux défis contemporains, d’autres soulignent la nécessité de concrétiser ces ambitions par des actions politiques et institutionnelles fermes.
Perspectives d’avenir
La proposition de Mahama ouvre ainsi la voie à une série de consultations et de négociations au sein de la Cédéao. Les prochains mois seront déterminants pour évaluer la capacité des dirigeants régionaux à transformer cette vision en projets concrets. En attendant, l’appel vibrant de l’ancien chef de l’État ghanéen résonne comme une invitation à repenser le modèle de développement de l’Afrique de l’Ouest dans une perspective d’unité et de prospérité partagée.
L’héritage de ce discours pourrait bien constituer un point de repère historique dans l’évolution de la gouvernance économique régionale, rappelant à tous que, dans un monde en constante mutation, l’union reste la clé d’un avenir meilleur pour les peuples africains. https://www.financialafrik.com/2025/03/10/john-dramani-mahama-evoque-la-necessite-dune-reconnaissance-de-laes-par-la-cedeao/