(Oyem, Gabon) – C’est sous les acclamations d’une foule en liesse que Zenaba Gninga Chaning, candidate à l’élection présidentielle du 12 avril prochain, a conclu son discours en terre oyemoise. Fidèle à son message rassembleur, l’ancienne ministre a réaffirmé son engagement pour un Gabon débarrassé du tribalisme et bâti sur les valeurs de respect et de justice.
« J’œuvrerai pour un pays unifié, sans tribalisme, où chaque citoyen, quelle que soit son origine, se sent respecté et valorisé », a-t-elle déclaré devant un parterre de militants et de curieux venus entendre son programme.
Un message fort dans un contexte d’incertitude

Alors que le Gabon se prépare à une élection cruciale, le discours de Zenaba Gninga Chaning résonne comme un appel à l’apaisement et à la cohésion nationale. Dans un pays encore marqué par des clivages ethniques et sociaux, la candidate se présente comme une figure du renouveau, prônant une gouvernance inclusive et démocratique.
À Oyem, son message semble avoir trouvé un écho particulier. « Nous avons besoin d’une dirigeante qui unit et non qui divise », confie Roger Mba, commerçant local. « Elle parle avec le cœur, et on sent qu’elle comprend nos réalités ».
Une campagne sous tension

Avec une échéance électorale qui s’approche à grands pas, la candidate sait que la bataille ne fait que commencer. Dans un paysage politique dominé par des figures bien ancrées, elle mise sur son franc-parler et sa proximité avec les citoyens pour se distinguer.
Les prochains jours seront décisifs. Réussira-t-elle à transformer cet engouement populaire en votes massifs ? Le Gabon, en quête d’un nouveau souffle, pourrait bien voir en elle une alternative crédible.