L’Afrique a toujours rêvé de marquer l’histoire du football mondial. En 2022, le Maroc a brisé un plafond de verre en devenant la première nation du continent à atteindre une demi-finale de Coupe du Monde. Désormais, l’ambition est encore plus grande : une finale, voire un sacre. Alors, quelle équipe africaine a le potentiel pour écrire l’histoire en 2026 ? Tour d’horizon des prétendants les plus sérieux.
Sénégal : La constance et l’expérience

Champion d’Afrique en 2022 et habitué des grandes compétitions, le Sénégal possède des atouts majeurs. Aliou Cissé a bâti une équipe solide, alliant talent et discipline tactique. En 2026, Sadio Mané pourrait encore être un élément clé, mais la nouvelle génération emmenée par Nicolas Jackson et Pape Matar Sarr sera cruciale. Défensivement, avec Kalidou Koulibaly et Edouard Mendy dans les buts, les Lions de la Teranga disposent d’une base solide. Leur principal défi ? Gagner en régularité face aux grandes nations européennes et sud-américaines.
Maroc : La continuité d’un exploit

Les Lions de l’Atlas ont conquis le monde en 2022 avec un parcours héroïque, éliminant la Belgique, l’Espagne et le Portugal. Walid Regragui a mis en place une organisation défensive redoutable et un collectif inébranlable. En 2026, Achraf Hakimi, Sofyan Amrabat et Azzedine Ounahi seront encore là, tandis qu’un certain Brahim Diaz pourrait renforcer les rangs marocains. Avec son expérience accumulée et son identité de jeu bien rodée, le Maroc n’aura plus l’effet de surprise, mais il aura l’expérience nécessaire pour viser encore plus haut.
Nigeria : La renaissance des Super Eagles

Historiquement l’une des sélections africaines les plus redoutées, le Nigeria est en pleine reconstruction. La qualification pour 2026 semble à portée de main, et avec des joueurs comme Victor Osimhen, Samuel Chukwueze et Ademola Lookman, l’attaque des Super Eagles a de quoi faire trembler n’importe quelle défense. Mais le véritable défi du Nigeria reste l’organisation défensive et la constance dans les grands rendez-vous. Si ces aspects sont maîtrisés, le Nigeria peut redevenir un géant africain redouté sur la scène mondiale.
Algérie : L’envie de rachat

L’Algérie de Djamel Belmadi a brillé en 2019 en remportant la CAN, mais a connu un coup d’arrêt avec une élimination prématurée lors des qualifications pour le Mondial 2022. En 2026, les Fennecs auront une génération talentueuse, menée par Riyad Mahrez, Amine Gouiri et Houssem Aouar. Toutefois, l’Algérie devra retrouver son équilibre défensif et une dynamique collective forte pour espérer rivaliser avec les meilleures nations.
Égypte : Un collectif à reconstruire

Les Pharaons n’ont jamais dépassé la phase de groupes en Coupe du Monde, une anomalie pour un pays qui domine le football africain en nombre de titres continentaux. Avec Mohamed Salah, l’Égypte possède une superstar, mais le problème reste le même : un manque de profondeur et de cohésion collective à l’échelle mondiale. Si une nouvelle génération émerge pour épauler Salah, les Pharaons pourraient enfin briser la malédiction.
Un rêve en passe de devenir réalité ?
Le Maroc a ouvert une nouvelle ère pour le football africain. En 2026, le Sénégal, le Nigeria, l’Algérie et d’autres outsiders tenteront d’aller encore plus loin. Pour viser la finale, il faudra un mélange de talent individuel, de solidité tactique et surtout d’une mentalité de champion. L’Afrique n’a jamais été aussi proche du sommet.
Rendez-vous en 2026 pour voir si l’histoire s’écrira enfin en lettres d’or.