En effet, les exportations pétrolières comptent pour 67% du total des exportations du Gabon, ce qui expose l’économie du pays aux fluctuations des prix du pétrole sur le marché mondial.
Les efforts sont déployés pour inciter les investisseurs à s’engager dans des programmes de forage et d’investissement afin de repousser l’épuisement des réserves et de stimuler d’autres secteurs économiques.
La Reconquête de la Souveraineté Économique
Le rachat de la société Assala par le Gabon pour renforcer son contrôle sur l’industrie pétrolière nationale représente un défi stratégique et financier pour le pays. Cette décision vise à accroître la production nationale de pétrole, optimiser les recettes de l’État et renforcer le secteur pétrolier pour en faire un moteur de développement.
Cependant, des questions persistent quant à la capacité du Gabon à honorer ses engagements financiers en cas de chute des prix du pétrole, soulignant l’importance de la transparence sur les termes de l’accord avec Gunvor pour évaluer l’impact à long terme de cette transaction sur l’économie gabonaise.
La Diversification de l’Économie
Un autre défi majeur pour le Gabon est la nécessité de diversifier son économie pour réduire sa dépendance au pétrole. Malgré les efforts pour promouvoir d’autres secteurs tels que le tourisme, l’agriculture et les technologies, le pays doit encore progresser dans cette voie pour assurer sa pérennité économique.
La récente visite du ministre de l’Économie numérique au Cameroun pour s’inspirer des technologies en place pour le développement de Smart City au Gabon souligne l’importance croissante des technologies intelligentes dans la diversification économique du pays.
Situation des droits de l’homme au Gabon
Violations signalées
Le Dr Stéphane Iloko dénonce la gouvernance du CTRI au Gabon, qualifiant l’organisation de « grosse arnaque » et critiquant la gestion inadaptée du pays. Il accuse le Président de la Transition de s’accrocher au pouvoir en taillant des institutions sur-mesure et en réintégrant d’anciens hauts gradés de l’armée. Il dénonce également le traitement des anciennes victimes de manifestations post-électorales.
Féfé Onanga a appelé à la démission de Raymond Ndong Sima pour avoir traité le Président de la Transition, le général Brice Clotaire Oligui Nguema de « dictateur et de démagogue ». Féfé Onanga a qualifié le comportement de Ndong Sima d’irresponsable et a insisté sur sa démission. Les relations entre Oligui Nguema et Ndong Sima ne seraient plus au beau fixe.
Les cimetières municipaux de Port-Gentil sont envahis par les hautes herbes, rendant difficile l’accès aux sépultures. Les populations dénoncent l’insalubrité des lieux et pointent du doigt la municipalité de Port-Gentil pour son manque d’entretien. Malgré les appels des riverains, aucune action concrète n’a été entreprise, laissant la place à la prolifération des serpents et autres reptiles.
Position du Gabon sur les questions environnementales et politiques de protection de l’environnement
Engagement en faveur de la préservation de l’environnement
Le Gabon, lors de la Conférence internationale sur l’afforestation et le reboisement (CIAR1) à Brazzaville, a réaffirmé son engagement en faveur de la préservation de l’environnement. Le président gabonais, Brice Clotaire Oligui Nguema, a souligné l’importance de l’afforestation et du reboisement pour lutter contre le changement climatique. En tant que pays à haute couverture forestière, le Gabon assume ses engagements envers la planète en ayant des hectares à reboiser et à restaurer.
Le Gabon est reconnu comme un modèle de préservation de l’environnement et un acteur mondial majeur en matière d’action climatique. Malgré les efforts précédents, la CIAR1 a souligné le manque de ressources financières pour la gestion durable des forêts, mettant en lumière les défis auxquels le pays est confronté malgré son engagement.
Partenariats pour la conservation et la gestion durable des écosystèmes
Le Gabon a signé un accord de collaboration avec le WWF Gabon pour renforcer la conservation, la restauration et la gestion durable des écosystèmes. Ce partenariat vise à protéger les forêts, les espèces menacées et les habitats naturels, tout en soutenant les communautés locales dépendantes de ces ressources. Le pays, recouvert à 88 % de forêts, est un habitat pour de nombreuses espèces animales, et des actions sont entreprises pour préserver cette biodiversité.
Sur le plan social, l’accord vise le développement des parties prenantes impactées par les activités économiques, tandis que sur le plan environnemental, il prévoit la surveillance des forêts par satellite, la conservation de la biodiversité et la gestion des déchets plastiques dans les zones économiques spéciales.
Actions pour la résolution des conflits humain-éléphant
Des spécialistes en biologie de la conservation, telles que le Docteur Mireille Johnson Bawe, proposent des solutions pour la cohabitation harmonieuse entre les populations rurales et les éléphants de forêt. Ces actions visent à garantir la sécurité alimentaire et physique des populations tout en préservant les éléphants de forêt, essentiels pour la préservation de la biodiversité.
Des initiatives sont prévues pour rencontrer les communautés locales et échanger des connaissances afin de gérer les risques liés à la présence des éléphants dans les villages. La résolution des conflits humain-éléphant et la préservation des éléphants de forêt sont des priorités pour assurer un avenir durable au Gabon.