Avancées de la Route Nationale 5
État des travaux et techniques utilisées
La restauration de la Route Nationale 5, reliant Douala à Bafoussam, est en pleine effervescence. L’entreprise CABTE a récemment intégré l’utilisation de béton bitumineux, une méthode moderne promettant une durabilité supérieure. Cette technique s’avère particulièrement cruciale dans les zones endommagées, notamment près du pont du Nkam-Bandjoun, où des réparations s’imposaient.
Parallèlement, des travaux ont été menés à Bekoko, où des nids de poule ont été comblés sur une section clé de 15 kilomètres. Ces interventions sont vitales pour assurer la sécurité des usagers et fluidifier la circulation. La dégradation des routes a souvent constitué un obstacle majeur, entraînant retards et accidents. Les efforts de restauration visent donc non seulement à renforcer l’infrastructure, mais également à diminuer les risques liés à la sécurité routière.
Les opérations sont planifiées de manière stratégique en plusieurs lots, permettant une gestion efficace et une allocation optimale des ressources. Cette approche modulaire, fréquente dans les grands projets d’infrastructure, vise à réduire les interruptions et à maximiser la productivité des équipes de construction.
Partenariats et financements
Le 10 octobre 2024, une réunion cruciale a eu lieu entre le gouvernement camerounais et une délégation de la Banque islamique de développement (BID), dirigée par Alagi Basiru Gaye. Cet échange a permis de définir les modalités de financement pour la reconstruction de 217,8 km de route. Le Ministre des Travaux Publics, Emmanuel Nganou Djoumessi, a annoncé un besoin d’investissement total de 179,469 milliards de F CFA, dont 10 % seront couverts par le Cameroun.
Ce partenariat avec la BID témoigne de l’engagement gouvernemental envers l’amélioration des infrastructures routières, cruciales pour le développement économique. La BID a également proposé de soutenir un autre projet routier, renforçant la confiance dans la capacité du Cameroun à gérer ces initiatives ambitieuses.
A noter, l’extension de la préqualification des travaux à des entreprises non membres de la BID a été envisagée. Cela pourrait limiter le risque de contre-performance tout en encourageant une concurrence saine et en stimulant l’économie locale par une plus grande implication d’entreprises diverses.
Impact économique sur la région
Les avancées présentées pour la Route Nationale 5 s’annoncent prometteuses pour l’économie régionale. En améliorant les infrastructures de transport, le projet facilite les échanges entre Douala, principal port du pays, et Bafoussam, un pôle économique. Cela devrait réduire les coûts de transport, primordial pour les entreprises locales.
Une route en bon état favorise également l’accès aux marchés, incitant aux investissements dans des secteurs variés, y compris l’agriculture et le commerce. Les agriculteurs bénéficieront d’un accès simplifié à leurs débouchés, ce qui pourrait accroître leurs revenus et améliorer leur qualité de vie.
En outre, l’amélioration des infrastructures routières est associée à la création d’emplois, tant durant la phase de construction que par la suite. Les entreprises locales pourraient voir une hausse de la demande pour leurs services, boostant ainsi l’économie régionale. Ces travaux représentent donc bien plus qu’un simple relèvement d’infrastructure ; ils sont des leviers potentiels pour un développement économique durable dans la région.
Au fur et à mesure que les travaux avancent, il est pertinent de s’interroger : comment ces améliorations vont-elles transformer le quotidien des habitants et des entreprises locales ? Quelles initiatives supplémentaires pourraient être envisagées pour maximiser les avantages économiques de ce projet ambitieux ?
