Conditions posées par la RDC pour entamer un dialogue direct avec le Rwanda
Retrait des troupes rwandaises et cessation des hostilités
La RDC exige le retrait des troupes rwandaises de son territoire avant d’entamer des discussions.
La RDC souhaite également la cessation des hostilités dans la région pour favoriser un dialogue constructif.
Cantonnement des rebelles du M23
La RDC conditionne le dialogue au cantonnement des rebelles du M23, soutenus par le Rwanda, pour assurer la sécurité dans la région.
La RDC refuse un dialogue direct avec les insurgés et préfère une discussion bilatérale avec le Rwanda.
Réactions du Rwanda face à ces conditions
Refus du dialogue direct avec les rebelles du M23
Le Rwanda rejette l’idée de dialoguer directement avec les rebelles du M23 et préfère un dialogue direct avec la RDC.
Le Rwanda estime que le M23 défend ses droits et accuse l’administration Tshisekedi de discriminer les Rwandophones congolais.
Volonté de s’attaquer aux causes profondes du conflit
Le Rwanda insiste sur la nécessité de s’attaquer aux causes profondes du conflit pour parvenir à une solution durable.
Le Rwanda justifie son soutien au M23 par la menace des FDLR, une rébellion rwandaise active dans l’Est de la RDC.
Progrès dans la mise en œuvre de la feuille de route de Luanda pour une paix durable entre la RDC et le Rwanda
Rencontre entre les délégations de la RDC et du Rwanda à Luanda
Le 21 mars 2024, les délégations ministérielles de la RDC et du Rwanda se sont réunies à Luanda pour préparer la rencontre entre Félix Tshisekedi et Paul Kagame.
La réunion s’est déroulée dans un climat cordial et optimiste quant à la réalisation d’une paix durable dans la région.
Les ministres ont convenu de se rencontrer à nouveau à Luanda pour relancer un dialogue constructif et le processus de paix.
Acceptation de la rencontre par Paul Kagame
Paul Kagame a accepté de rencontrer Félix Tshisekedi à la suite d’un tête-à-tête entre le président angolais et celui du Rwanda.
La rencontre vise à poursuivre les efforts pour ramener la paix et la réconciliation dans la région, notamment dans l’Est de la RDC.
Les deux parties ont accepté le principe que des délégations ministérielles travaillent en amont de cette rencontre.
Progrès significatifs des FARDC face à l’activisme du M23-RDF
Les Forces armées de la RDC ont remporté des « succès significatifs » face à la coalition M23-RDF au Nord-Kivu.
Ces succès incluent la destruction d’un drone ennemi et des pertes infligées à l’ennemi lors de son repli de Kalembe vers Kashunga.
Les actions des FARDC ont affaibli la menace sur le pont Pinga et le centre de Masisi, contribuant à une accalmie relative dans l’Ouest du pays contre les Mobondo.
Position de la communauté internationale sur la médiation de l’Angola
Position de la France
La France soutient les efforts de médiation de l’Angola pour résoudre le conflit entre la RDC et le Rwanda. Elle encourage une solution négociée et diplomatique pour rétablir la paix et la stabilité dans la région. La France condamne les actions des groupes armés, notamment le M23, et demande la cessation des hostilités et le retrait des troupes rwandaises de la RDC. Elle souligne l’importance de respecter les processus de paix régionaux, tels que les initiatives de Luanda et de Nairobi.
Position des États-Unis
Les États-Unis critiquent le Rwanda pour son soutien aux rebelles du M23 en RDC, mettant en danger la Monusco. Ils appellent le Rwanda à changer son comportement pour assurer la sécurité des casques bleus. Les États-Unis soutiennent les efforts de médiation de l’Angola pour résoudre le conflit entre la RDC et le Rwanda. Ils demandent aux dirigeants rwandais et congolais de s’engager en faveur de la paix et de la stabilité. Les États-Unis condamnent les actions déstabilisatrices du Rwanda dans l’Est de la RDC et appellent à une solution diplomatique pour mettre fin au conflit.
La lutte contre les FDLR en RDC
Les actions de la RDC
La RDC a pris des mesures concrètes pour neutraliser les FDLR, notamment en organisant une journée de réflexion le 4 avril 2024 pour ôter à Kagame l’alibi « FDLR ».
Le MNS souligne l’importance de fédérer les forces nationales pour agir de manière coordonnée.
Les FDLR sont décrites comme affaiblies par l’âge et les maladies, remettant en question leur capacité opérationnelle.
La RD-Congo affirme avoir beaucoup fait pour neutraliser les FDLR et appelle à un dialogue inter-rwandais pour régler la question.
La réaction du Rwanda
Le Rwanda a accusé la RDC de soutenir les FDLR en leur fournissant un soutien militaire, logistique, financier et politique.
Le Rwanda considère les FDLR comme une menace pour sa sécurité.
En réponse, la RDC accuse le Rwanda de bloquer les processus de paix pour étendre son influence en RDC.
