Une réponse ferme à Nouakchott
Après les expulsions de ressortissants maliens par la Mauritanie, Bamako a choisi de répliquer sans détour. Les commerces mauritaniens non régularisés sur le territoire malien sont désormais fermés. Une décision qui marque un tournant : le Mali applique la loi et ne cède plus face aux injustices.
La loi pour tous, sans exception

Les autorités rappellent que les règles sont claires : carte d’identité malienne et registre de commerce sont obligatoires pour exercer. Aucune discrimination n’est visée, insiste Bamako. Il s’agit d’une exigence d’équité : nul, qu’il soit malien ou étranger, n’est au-dessus de la loi.
Une mémoire encore vive

Le souvenir des milliers de Maliens expulsés par la Mauritanie reste douloureux. Aujourd’hui, la réciprocité s’impose comme principe directeur. En agissant ainsi, Bamako affirme sa volonté de protéger ses citoyens et de rappeler à ses voisins que le respect mutuel ne se négocie pas.
Le temps du déséquilibre est révolu

Derrière cette contre-attaque, c’est un message fort qui se dégage : le Mali refuse de plier. Souverain et déterminé, il exige que ses partenaires traitent ses ressortissants avec dignité. Désormais, l’équilibre des relations bilatérales passera par une règle simple : respect pour respect. https://www.jeuneafrique.com/1673552/politique/le-mali-denonce-les-violences-subies-par-ses-ressortissants-expulses-de-mauritanie/


