Le silence éclaté d’une fille meurtrie
Dans le vacarme assourdissant qui entoure les séparations de figures publiques, peu osent franchir la ligne de l’intimité pour remettre de l’ordre dans les récits déformés. Ce lundi 30 juin, Didistone Olomide, fille du légendaire Koffi Olomide, a décidé de parler. Depuis son compte Snapchat, elle a offert au public un témoignage à la fois frontal et chargé d’émotion, visant à rétablir la vérité autour du divorce de ses parents et à défendre farouchement sa mère, Aliyah, injustement décriée.
Un verdict passé sous silence
La séparation de Koffi et Aliyah n’est pas un fait nouveau. Mais les détails étaient, jusqu’ici, tenus à l’écart de la scène médiatique. C’est donc avec gravité que Didistone rappelle qu’en 2023, un tribunal français a prononcé le divorce après 28 années de mariage civil. L’une des décisions phares de ce jugement ? L’attribution exclusive de l’appartement familial à Aliyah. Une reconnaissance légale que certaines voix mal informées ou mal intentionnées ont choisi d’ignorer.
Un droit reconnu, une dignité restaurée
Dans une déclaration vibrante d’indignation, Didistone réagit aux attaques misogynes proférées à l’encontre de sa mère sur les réseaux sociaux :
« Elle y fait ce qu’elle veut. Elle pose ses pieds nus sur la table, un verre de rosé à la main […] Ne la confondez pas avec vos chiennes de tantes. »
Ce n’est pas simplement une répartie cinglante. C’est une affirmation d’existence. Une manière pour Didistone de redonner à sa mère ce que le regard public semble lui contester : sa liberté, sa dignité, son droit d’habiter pleinement un espace qui lui revient de manière légitime.
Le cas des affaires entreposées
Le jugement prévoyait également la récupération par Koffi Olomide de ses effets personnels. Mais, selon Didistone, l’artiste n’a pas respecté les délais impartis. En raison du manque de place, ses affaires jugées trop volumineuses ont été transférées dans un box de stockage. Ce n’est que deux ans plus tard, indique-t-elle, que des proches du chanteur sont venus les récupérer. Là encore, elle insiste : aucun acharnement, aucun sabotage, simplement l’exécution d’une mesure encadrée par la justice.
Rumeurs et vidéos : les limites du voyeurisme
La polémique s’est récemment envenimée avec la diffusion de vidéos montrant des scènes privées, captées à l’insu des intéressées. Face à l’ampleur de la viralité, Didistone a tenu à clarifier : ni elle, ni sa mère ne sont à l’origine de ces enregistrements. Elle condamne fermement ces fuites, rappelant à ceux qui les exploitent que la vie intime, même d’une figure publique, ne saurait devenir un champ de libre pillage.
Une mère droite, une fille debout
Enfin, l’accusation la plus grave celle d’un complot orchestré pour humilier Koffi Olomide est catégoriquement rejetée :
« Ma mère n’a jamais participé à un quelconque stratagème », martèle Didistone.
Elle décrit une femme droite, discrète, étrangère aux manipulations, et qui n’a jamais versé dans les calculs d’image ou les règlements de comptes publics. Un contre-récit rare, sincère, et d’autant plus précieux qu’il vient d’une fille témoin privilégiée qui a grandi entre deux figures marquantes, et choisit aujourd’hui de rétablir les faits sans haine, mais avec fermeté.
L’épilogue d’un mariage et l’éveil d’une voix
L’affaire Olomide-Aliyah n’est pas qu’un divorce de plus dans le grand théâtre médiatique. C’est l’histoire d’un effondrement conjugal, d’un combat silencieux, et d’une femme désormais debout dans son appartement, libre d’y poser ses pieds, son histoire et sa vérité. Grâce à Didistone, une page s’écrit autrement, dans une langue aiguisée, élégante, et résolument du côté de la justice.


