Entre luttes d’influence et tensions internes
L’ouverture de la campagne du Dr Iloko Boussengui a pris une tournure inattendue, marquée par des tensions internes et une altercation physique entre membres de son équipe. Ce dérapage, survenu après les festivités officielles du lancement, jette une ombre sur la dynamique de sa candidature et pose de sérieuses questions quant à la gestion de son entourage politique.
Une gestion hasardeuse des événements

La décision surprise d’annuler in extremis le meeting d’ouverture à Oyem a mis en lumière des dysfonctionnements profonds. Selon plusieurs sources, cette annulation aurait été imposée par l’une des filles du candidat, bouleversant ainsi l’agenda initialement prévu. Ce changement de dernière minute a suscité un malaise au sein de l’équipe, certains y voyant une démonstration d’autorité non justifiée, voire une ingérence préoccupante dans les affaires politiques du camp.
Une purge interne sous influence ?

L’épisode ne s’est pas arrêté là. Le coordinateur de campagne, ainsi que d’autres figures influentes de l’équipe, auraient été écartés par cette même fille du candidat, alors qu’elle ne détient officiellement aucune fonction au sein de la coordination. Cette mise à l’écart forcée a alimenté les spéculations sur l’influence grandissante de la famille dans la gestion de la campagne. Des voix s’élèvent déjà pour dénoncer une mainmise excessive sur les décisions stratégiques, certaines évoquant une gouvernance basée sur le diktat familial plutôt que sur une structure politique organisée.
Un climat de suspicion délétère

L’éviction de cadres historiques et l’opacité entourant certaines décisions internes fragilisent la crédibilité du Dr Iloko Boussengui. Pour de nombreux observateurs, cette cacophonie révèle une lutte d’influence qui risque de parasiter la dynamique de la campagne. Les critiques s’accentuent sur un mode de fonctionnement où les décisions sembleraient dictées par des cercles restreints, relayées par des expressions telles que « papa m’a dit », renforçant l’image d’un leadership éclipsé par des interférences familiales.
Un défi de gouvernance avant même l’échéance électorale

Dans un contexte où chaque détail est scruté, ces querelles internes sont un signal d’alarme pour l’électorat et les alliés potentiels. Si le Dr Iloko Boussengui aspire à briguer les plus hautes fonctions, il devra d’abord restaurer la cohésion au sein de sa propre équipe. La gestion de ces tensions internes sera déterminante pour la suite de sa campagne. Faute de quoi, les luttes intestines risquent de compromettre ses ambitions avant même d’avoir véritablement entamé la bataille électorale. https://union.sonapresse.com/fr/oyem-stephane-iloko-en-terrain-conquis-dans-le-nord