Nouvelle désillusion pour les supporters des Léopards. Après le fiasco organisationnel de novembre 2024 en Côte d’Ivoire, la gestion du déplacement des Congolais pour le match contre la Mauritanie a encore viré au cauchemar. Arrivés à Nouakchott à 15h (heure locale), ils n’ont jamais pu atteindre le stade de Nouadhibou, où la RDC affrontait les Mourabitounes à 22h.
Un stade entièrement mauritanien

Si l’on s’attendait à voir un public largement acquis à la cause des locaux, personne n’aurait imaginé que les tribunes seraient totalement vidées de tout supporter congolais. Pourtant, aucune interdiction officielle n’existait contre leur présence. Alors que les Léopards livraient bataille sur le terrain, leurs fans étaient bloqués… à l’aéroport !
Un problème de visas qui coûte cher

À leur arrivée dans la capitale mauritanienne, les membres de la délégation congolaise ont rapidement compris que leur voyage allait tourner au cauchemar. Aucun d’eux ne disposait d’un visa d’entrée, les clouant ainsi au sol, sans possibilité de rejoindre Nouadhibou. Résultat : ils ont passé la nuit à l’aéroport, privés du match et incapables de repartir pour Kinshasa dans la foulée. Un scénario ubuesque qui rappelle tristement le précédent déplacement en Côte d’Ivoire.
Un mal récurrent
En novembre dernier, lors des éliminatoires du Mondial 2026, les supporters congolais avaient déjà été victimes d’une organisation chaotique pour leur voyage en Côte d’Ivoire. Conséquence ? Une présence quasi inexistante dans les gradins et une défaite contre la Guinée (1-0). Cette fois, si les Léopards ont assuré l’essentiel sur le terrain en s’imposant 2-0, la gestion de la logistique reste un énorme point noir.
Jusqu’à quand ?
L’absence totale de supporters congolais dans les stades étrangers devient un sérieux problème, aussi bien sur le plan symbolique que moral. Voir ses fans en tribunes est un facteur de motivation clé pour une équipe en déplacement. Or, les erreurs se répètent sans qu’aucune amélioration ne soit constatée. Qui doit rendre des comptes ? Qui doit prendre ses responsabilités pour éviter que pareille situation ne se reproduise ?
Les Léopards continuent d’écrire leur histoire sur le terrain. Encore faudrait-il qu’ils puissent compter sur leurs supporters pour vibrer avec eux.