Amélioration de l’accès à l’éducation en milieu rural

Infrastructures éducatives renforcées
En mars 2025, la Fondation LONACI a lancé une série d’initiatives significatives pour améliorer l’accès à l’éducation dans les zones rurales de Côte d’Ivoire. Le 12 mars, une école maternelle moderne a été inaugurée à Zéguétiéla, dans le département de Madinani. Ce projet, portant un coût de 36 224 705 Fcfa, se compose d’un bâtiment de trois classes, d’un bureau et d’un magasin, créant ainsi un cadre d’apprentissage adapté aux jeunes enfants.
Le lendemain, le 13 mars, une école primaire publique de six classes a ouvert ses portes à Timbani, dans le département de Séguelon. Ce bâtiment, évalué à 91 066 633 Fcfa, intègre également un bureau, un magasin et des latrines. Ces réalisations font partie d’une série d’inaugurations conçues pour renforcer les infrastructures éducatives dans le district du Denguélé, région longtemps négligée en matière de ressources scolaires.
Ces initiatives ne se limitent pas seulement à la construction de nouveaux bâtiments. Elles cherchent plutôt à instaurer un environnement propice à l’apprentissage. Garantir que les enfants des zones rurales aient accès à une éducation de qualité est essentiel pour leur développement personnel et professionnel futur.

Partenariats pour l’éducation
Le 19 mars 2025, un nouvel acte de solidarité en faveur de l’éducation a eu lieu avec le don de deux salles de classe modernes à l’École Publique Poun Nord, à Didyr. Cette initiative, réalisée par la Banque Atlantique en collaboration avec l’association « Eau Vive », a été célébrée le 14 mars en présence de Madame Sonia KAM, représentant le Directeur Général de la banque, et de Monsieur Yongo NIGNAN, président de l’association.
Les nouvelles salles de classe, bâties selon des normes modernes, visent à désengorger les anciennes infrastructures tout en offrant un cadre d’apprentissage sécurisé. Madame Sonia KAM a souligné l’importance cruciale de l’éducation pour bâtir un avenir meilleur. Elle a également affirmé que l’engagement de la Banque Atlantique envers le développement social au Burkina Faso pourrait servir de modèle pour d’autres entreprises. Ce partenariat démontre le rôle clé que les acteurs privés peuvent jouer dans l’amélioration des infrastructures éducatives, en complément des efforts gouvernementaux.
Ces collaborations entre le secteur privé et les ONG sont essentielles pour répondre aux besoins croissants en matière d’éducation dans les zones rurales, où les ressources sont souvent limitées. Elles permettent aussi de mobiliser des fonds et des expertises variées, générant des solutions durables.

Initiatives pour l’autonomisation des femmes
Le 11 mars 2025, lors de la 69e session de la Commission de la Condition de la Femme à New York, Nassénéba Touré, ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfant de Côte d’Ivoire, et Élisabeth Baume-Schneider, cheffe du Département de l’intérieur de la Confédération suisse, ont abordé des initiatives innovantes pour améliorer l’éducation des femmes, notamment en milieu rural. Elles ont convenu d’établir des programmes spécifiques pour favoriser l’autonomisation des femmes par un accès élargi à l’éducation et à la formation professionnelle.
Ces échanges soulignent l’importance de l’éducation des femmes dans le développement socio-économique des communautés rurales. En offrant des opportunités d’apprentissage aux femmes, on soutient non seulement leur autonomie, mais également celle de leurs familles et de leurs communautés. L’éducation des femmes constitue un levier puissant pour réduire la pauvreté et améliorer la santé et le bien-être général.
Les initiatives destinées à autonomiser les femmes à travers l’éducation sont cruciales. Elles contribuent à briser le cycle de la pauvreté et à promouvoir l’égalité des sexes. En intégrant ces programmes dans les efforts d’amélioration des infrastructures éducatives, on peut espérer un impact durable sur la société.
Les initiatives mises en œuvre pour améliorer l’accès à l’éducation dans les zones rurales de Côte d’Ivoire manifestent un engagement croissant envers l’éducation en tant que moteur de développement. Toutefois, quelles mesures supplémentaires pourraient garantir que ces efforts débouchent sur des résultats tangibles et durables pour les générations futures ? Les partenariats entre le gouvernement, le secteur privé et les ONG sont-ils suffisants pour surmonter les défis persistants ?