Les accusations explosives de l’honorable Peter Kazadi
Kinshasa, 14 février 2025 – Dans un climat politique déjà marqué par l’instabilité, l’honorable Peter Kazadi vient de lever le voile sur des faits troublants qui pourraient redéfinir la souveraineté de la République Démocratique du Congo. Selon ses accusations, l’ancien président Joseph Kabila aurait sciemment scellé des accords avec des groupes rebelles rwandais, ouvrant ainsi la porte à une infiltration insidieuse au sein de nos institutions de sécurité.
Une trahison institutionnalisée

D’après le rapport de Human Rights Watch, Kabila aurait exploité la présence des éléments du M23 pour museler les manifestations populaires, notamment à Kinshasa. « Les terroristes du M23, jadis ennemis de l’État, se sont transformés en un outil de répression, manipulé pour étouffer toute forme de dissidence », déclare Peter Kazadi, dénonçant une manœuvre qui ne laisserait aucun doute sur la volonté de fragiliser l’intégrité de nos forces armées.
L’infiltration au cœur des FARDC
Sous le règne de Kabila, plusieurs officiers d’origine rwandaise ont été nommés à des postes stratégiques au sein des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC). Parmi eux, des noms qui font aujourd’hui grincer des dents :
Bosco Ntaganda, élevé au rang de général et nommé commandant de la 3e zone de défense des FARDC, une nomination jugée scandaleuse par de nombreux observateurs.
Laurent Nkunda, officier de la RDF, désormais général de force terrestre, dont la présence suscite autant d’incompréhension que d’inquiétude.
Sultani Makenga, désigné commandant adjoint des FARDC dans le Sud-Kivu, renforce ainsi l’image d’une armée désormais partiellement entre les mains d’intérêts étrangers.
Des postes stratégiques cédés aux éléments du M23
Les chiffres sont alarmants : près de 43 % des postes de commandement militaire au Kivu et en Ituri auraient été attribués aux cadres issus du M23, dans le sillage de l’accord passé avec le CNDP. Ce constat, selon Peter Kazadi, traduit une trahison de l’intérêt national : « Notre pays était vendu à Kagame. » Pour l’ancien dirigeant, l’alliance entre Paul Kagame, Joseph Kabila et le M23 n’est pas le fruit du hasard, mais la concrétisation d’une stratégie visant à saper la souveraineté congolaise.
L’héritage douloureux de la guerre de l’EstCeux qui n’ont pas vécu l’intensité de la guerre de l’Est pourraient peiner à saisir l’ampleur de ces révélations. Toutefois, pour des millions de Congolais, ces faits résonnent comme une douloureuse vérité, rappelant une époque où l’intégrité de notre nation était mise à mal par des intérêts étrangers. Le Président de la République n’a d’ailleurs jamais dissimulé sa profonde inquiétude face à ces alliances troubles qui laissent présager un avenir où les intérêts de la RDC seraient subordonnés à ceux de puissances extérieures.
Vers une remise en cause de l’État congolais ?
Face à ces accusations retentissantes, l’heure est à l’introspection nationale. La communauté internationale et nos institutions se voient interpellées pour mener une enquête approfondie, afin de faire toute la lumière sur ces dérives qui, si elles s’avèrent exactes, compromettent l’avenir de la nation. L’honorable Peter Kazadi appelle ainsi à la vigilance et à la mobilisation citoyenne pour défendre la souveraineté d’un pays qui se bat encore pour son identité et son intégrité.
En attendant que la vérité soit pleinement établie, la RDC se retrouve à la croisée des chemins. Le chemin de la justice et de la réaffirmation d’une souveraineté retrouvée demeure semé d’embûches, mais il est le seul garant d’un avenir digne de l’espoir de millions de Congolais.