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vendredi 5 décembre 2025
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L’agression de la RDC : le coût d’une gestion hasardeuse

Analyse géopolitique

La République Démocratique du Congo (RDC) vit depuis plusieurs décennies sous l’ombre de conflits incessants, dont les racines plongent profondément dans l’histoire tourmentée de la région des Grands Lacs. L’actuelle agression du pays, notamment à l’Est, trouve en partie son explication dans deux événements majeurs : la gestion désastreuse des réfugiés rwandais après le génocide de 1994 et le soutien rwandais à Laurent-Désiré Kabila pour renverser Mobutu en 1997.

L’héritage explosif du génocide rwandais

En 1994, alors que le génocide des Tutsi au Rwanda atteignait son paroxysme, plus d’un million de réfugiés rwandais, principalement des Hutu, ont franchi la frontière vers l’ex-Zaïre. Parmi eux, se trouvaient non seulement des civils fuyant la guerre, mais aussi d’anciens génocidaires et des militaires des Forces armées rwandaises (FAR), défaits par le Front Patriotique Rwandais (FPR) de Paul Kagame.

Le régime du maréchal Mobutu Sese Seko, affaibli et corrompu, n’a jamais pris les mesures nécessaires pour désarmer ces réfugiés et neutraliser les éléments armés. À la place, ces derniers ont rapidement reconstitué leurs forces dans l’Est du Zaïre, créant un foyer d’instabilité qui allait embraser toute la région.

En laissant ces groupes rebelles s’organiser, Kinshasa a offert un prétexte idéal au Rwanda et à l’Ouganda pour intervenir militairement sous couvert de « chasser les génocidaires ». Ce fut le début d’une guerre qui ne s’est jamais vraiment arrêtée.

Le soutien rwandais à Laurent-Désiré Kabila : un cadeau empoisonné

Le second tournant décisif fut la montée en puissance de Laurent-Désiré Kabila. En 1996, le Rwanda, l’Ouganda et le Burundi apportent leur appui à Kabila et à son Alliance des Forces Démocratiques pour la Libération du Congo (AFDL) dans une offensive éclair contre Mobutu. En quelques mois, Kabila s’empare de Kinshasa et devient président de la RDC en mai 1997.

Mais cette victoire s’est révélée être une prison politique. Arrivé au pouvoir grâce à l’appui rwandais, Kabila s’est rapidement retrouvé sous la tutelle de Kigali. Lorsque, en 1998, il décide de se débarrasser de ses alliés devenus trop encombrants, le Rwanda et l’Ouganda lancent une nouvelle guerre, cette fois contre leur ancien protégé.

Depuis lors, la RDC est en proie à une instabilité chronique, exacerbée par les ingérences répétées du Rwanda et l’émergence de groupes armés comme le M23, directement ou indirectement liés à Kigali.

Un engrenage difficile à briser

Aujourd’hui, les plaies ouvertes par ces décisions du passé continuent d’empoisonner la RDC. L’absence de mesures fermes dès 1994 pour contrôler les flux de réfugiés et désarmer les ex-FAR a contribué à la prolifération des groupes armés. Le soutien rwandais à Kabila a, lui, enclenché un cycle de trahisons et de conflits dont le pays peine à se relever.

Face à cette réalité, Kinshasa doit tirer les leçons de l’histoire. Tant que la RDC ne parviendra pas à restaurer une souveraineté totale sur son territoire et à assainir ses relations avec ses voisins, l’agression extérieure restera une menace constante.

L’avenir de la RDC passe inévitablement par une diplomatie stratégique, une armée renforcée et une volonté politique de rompre définitivement avec le fardeau d’un passé mal géré.

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