
La Société des Boissons Rafraîchissantes du Gabon (Sobraga) se retrouve au cœur d’une polémique concernant son produit phare, la bière Booster. Bien que la société affirme son engagement envers la qualité et l’innovation, des critiques émergent, touchant des aspects sanitaires et sociétaux.
Contexte et Polémique
Depuis plusieurs mois, Sobraga fait l’objet de discussions animées sur les réseaux sociaux et dans les médias au Gabon. La bière Booster, très prisée pour son faible coût et son accessibilité, est accusée par certains de favoriser des comportements à risque, notamment une surconsommation chez les jeunes adultes et des abus dans certains milieux sociaux. Des rumeurs circulent également sur la composition et les effets potentiellement néfastes de cette boisson, bien que ces allégations n’aient pas été confirmées scientifiquement.
Réponse de Sobraga
Face à ces critiques, Sobraga défend sa position en rappelant que ses produits respectent les normes internationales de fabrication. La société souligne son rôle économique crucial au Gabon, employant des milliers de personnes et contribuant significativement au trésor public par des taxes et des investissements locaux. Par ailleurs, Sobraga affirme mener des campagnes de sensibilisation sur la consommation responsable d’alcool, cherchant à réduire les excès parmi les consommateurs.
Réflexion sociétale

Cette controverse soulève des questions plus larges sur la régulation des boissons alcoolisées au Gabon, l’éducation des consommateurs, et la responsabilité des entreprises dans la prévention des abus. Le débat reste ouvert, certains appelant à un contrôle plus strict des produits alcoolisés et à des campagnes de sensibilisation plus intenses.
Sobraga, malgré les défis, reste une figure clé dans le secteur des boissons au Gabon, confrontée à la tâche de concilier responsabilité sociale et succès commercial.