jeudi 14 novembre 2024
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Bienvenue Nziengui Ntoutoume alias Le Chocolat des Filles

Le commerce évangélique au Gabon

Au Gabon, les églises dites « éveillées » connaissent une expansion rapide depuis plusieurs années. Bien que certaines apportent un soutien spirituel à leurs fidèles, d’autres sont accusées de dérives dangereuses. Parmi les figures gabonaises qui se sont élevées contre ces abus, Le Chocolat des Filles est un activiste engagé qui lutte pour dénoncer les excès de certaines de ces Églises. À travers son activisme, il met en lumière les méfaits des Églises éveillées, en particulier l’exploitation financière, la manipulation psychologique et les atteintes aux droits individuels. Cet article explore son combat, ses motivations et l’impact de ses actions sur la société gabonaise.

Un combat contre l’exploitation financière des fidèles

L’un des aspects majeurs du combat de Le Chocolat des Filles réside dans la dénonciation de l’exploitation financière exercée par certaines Églises éveillées au Gabon. Ces églises, dirigées par des pasteurs charismatiques, incitent souvent leurs membres à donner des sommes considérables sous forme de dîmes, d’offrandes ou de « semences de foi », sous prétexte que ces contributions financières attirent des bénédictions divines, telles que la prospérité, la guérison ou la protection spirituelle.

Le Chocolat des Filles dénonce vivement cette dynamique, soulignant que ces pratiques entraînent de lourdes conséquences pour les fidèles, notamment ceux qui vivent déjà dans des conditions économiques précaires. Selon lui, ces pasteurs accumulent des richesses considérables tandis que leurs membres, souvent vulnérables, sont poussés à sacrifier leurs maigres ressources. Il critique particulièrement l’opulence dans laquelle vivent certains pasteurs, qui mènent une vie de luxe avec des voitures de luxe, des villas et des voyages à l’étranger, au détriment de leurs fidèles.

À travers ses interventions publiques, ses publications sur les réseaux sociaux et ses discours, Le Chocolat des Filles appelle à une régulation plus stricte des activités religieuses au Gabon, afin de protéger les citoyens contre ce qu’il considère comme une escroquerie déguisée. Il milite pour des réformes qui encadreraient les pratiques financières des Églises et offriraient une plus grande transparence sur la gestion des fonds collectés.

La manipulation psychologique et la dépendance spirituelle

Un autre point crucial dans la lutte de Le Chocolat des Filles concerne la manipulation psychologique exercée par certains leaders religieux des Églises éveillées. Ces pasteurs, se présentant comme des médiateurs entre Dieu et leurs fidèles, incitent souvent ces derniers à adopter une soumission totale, en leur promettant des miracles et des bénédictions divines en échange de leur obéissance aveugle.

Le Chocolat des Filles dénonce cette forme de manipulation, en expliquant que ces pratiques créent une dépendance spirituelle chez les fidèles. Ces derniers sont amenés à croire qu’ils ne peuvent rien accomplir sans l’approbation de leur pasteur, que ce soit dans leur vie professionnelle, personnelle ou familiale. Cette dynamique crée un contrôle psychologique où les membres se sentent dans l’incapacité de prendre des décisions importantes sans consulter leurs leaders religieux.

L’activiste souligne que cette dépendance spirituelle est particulièrement préjudiciable pour les jeunes et les personnes en situation de vulnérabilité, qui sont souvent les plus réceptifs à ce genre de manipulation. Pour Le Chocolat des Filles, ce type de relation entre pasteur et fidèle est dangereux, car il empêche ces derniers de développer une autonomie de pensée et de jugement.

La destruction des croyances traditionnelles et l’isolement social

Un autre aspect important de l’engagement de Le Chocolat des Filles est son opposition à la manière dont certaines Églises éveillées dévalorisent et rejettent les croyances traditionnelles gabonaises. Ces églises, influencées par des idéologies évangéliques ou pentecôtistes, assimilent souvent les pratiques spirituelles ancestrales à des « démons » ou à de la « sorcellerie », et incitent leurs fidèles à se détourner de leurs rites traditionnels.

Le Chocolat des Filles critique cette attitude, qu’il considère comme une forme d’aliénation culturelle. Selon lui, les croyances traditionnelles font partie intégrante de l’identité des Gabonais, et leur rejet par certaines Églises éveillées contribue à l’effritement du tissu social et à l’érosion des valeurs culturelles. En incitant les jeunes générations à renier leur héritage culturel, ces églises créent un fossé entre les différentes générations, générant des conflits familiaux et communautaires.

L’activiste plaide pour un respect des traditions et de la diversité spirituelle, soulignant que la coexistence pacifique entre différentes formes de foi est essentielle pour le bien-être social et culturel du Gabon.

 Les dérives sectaires et leurs conséquences sociale

Dans son combat, Le Chocolat des Filles met également en garde contre les dérives sectaires de certaines Églises éveillées. Ces églises, en se basant sur des promesses de guérisons miraculeuses et de bénédictions spirituelles, incitent parfois leurs membres à abandonner des traitements médicaux essentiels au profit de prières et de rituels religieux. Cette pratique peut avoir des conséquences dramatiques, notamment dans des cas où des personnes, confrontées à des maladies graves, choisissent de suivre des pratiques spirituelles douteuses plutôt que de se soigner.

Il dénonce également les pratiques coercitives dans lesquelles des fidèles sont poussés à remettre leur vie personnelle et professionnelle entre les mains de leurs pasteurs, perdant ainsi leur autonomie. Cette dérive sectaire, selon Le Chocolat des Filles , crée une société où des individus deviennent de plus en plus vulnérables aux abus de pouvoir, ce qui peut conduire à des situations de manipulation extrême et d’exploitation émotionnelle.

Un combat pour la justice et la transparence

À travers son activisme, Le Chocolat des Filles se positionne comme une voix critique face aux dérives des Églises éveillées au Gabon. Son combat vise à dénoncer l’exploitation financière, la manipulation psychologique et les attaques contre les croyances culturelles et traditionnelles. Il plaide pour une plus grande régulation des activités religieuses et pour le respect de la liberté de conscience des individus.

Ses prises de position s’inscrivent dans une volonté de défendre les droits fondamentaux des Gabonais, notamment celui de pouvoir choisir librement leur voie spirituelle sans être soumis à des pressions financières ou psychologiques. En mettant en lumière ces dérives, Le Chocolat des Filles espère ouvrir un débat sur la régulation des pratiques religieuses au Gabon et sensibiliser les citoyens aux risques que ces mouvements peuvent représenter pour la société. Ainsi, Le Chocolat des Filles se distingue par son engagement pour une société plus juste, plus libre et plus respectueuse des droits individuels, où la foi ne serait pas utilisée comme un instrument de domination

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