Éléments de preuve présentés lors du procès initial
Procès de l’attentat de Grand-Bassam
Le procureur a révélé des enregistrements sonores et des photos d’armes de guerre lors d’une conférence de presse pour justifier le mandat d’arrêt international contre Guillaume Soro. Ces preuves incluent une conversation téléphonique présumée entre Soro et un interlocuteur concernant un plan de déstabilisation et le détournement de fonds pour l’acquisition d’une résidence non répertoriée au patrimoine de l’État.
Procès des auteurs présumés de l’attentat de Grand-Bassam.
Des munitions de guerre et des armes blanches ont été découvertes chez Mangoua Jacques, membre du PDCI, condamné à 5 ans de prison. Sa défense évoque un complot, affirmant qu’il n’a rien mis dans sa maison. Son avocat, Me Luc Adjé, a fait appel de la décision de condamnation, espérant que la vérité sera révélée et que son client retrouvera la liberté.
Procès des auteurs présumés de l’attentat de Grand-Bassam.
Lors du procès des auteurs présumés de l’attentat de Grand Bassam, le procureur a requis la prison à vie pour quatre accusés présents dans le box des accusés et pour six autres personnes accusées d’être les cerveaux de l’attentat. La défense a ensuite plaidé pour l’acquittement de ses clients.
Les motivations présumées derrière l’attentat jihadiste de Grand-Bassam en Côte d’Ivoire
Les motivations des jihadistes
Les jihadistes cherchaient à montrer qu’ils étaient toujours présents dans la zone, malgré des pertes récentes, selon le Dr Arthur Banga, chercheur en histoire des stratégies militaires.
Les leaders jihadistes ont planifié des opérations d’expansion vers le golfe de Guinée, ciblant la Côte d’Ivoire et le Bénin, comme l’a déclaré le patron de la DGSE française, Bernard Émié.
Les jihadistes financent des hommes se dispersant en Côte d’Ivoire et au Bénin, préparant des attaques potentielles dans ces pays.
Les réactions des autorités.
Les autorités ivoiriennes ont entrepris des efforts pour endiguer la menace jihadiste, avec des résultats positifs selon l’International Crisis Group.
Des opérations de ratissage ont été menées pour démanteler les cellules terroristes dans la région, notamment dirigées par Sidibé Abdramani.
Des mesures de sécurité renforcées ont été prises pour prévenir de nouvelles attaques dans la région.
Les conséquences de l’attentat.
L’attentat a eu un impact sur les activités touristiques de la région, mettant en péril le secteur et nécessitant des mesures de relance.
Les commémorations annuelles de l’attentat soulignent l’importance de se souvenir des victimes et de renforcer la sécurité dans la région.
Les attaques jihadistes récurrentes dans la région ont créé un climat de peur et d’insécurité parmi la population locale.
Implications du report de procès en appel en Côte d’Ivoire
Justice des victimes
Le report du procès en appel en Côte d’Ivoire soulève des questions sur la justice des victimes, notamment en termes de délais et de respect des droits des parties impliquées. Les victimes attendent depuis longtemps que justice leur soit rendue, et tout retard dans le processus judiciaire peut prolonger leur souffrance et leur quête de vérité et de réparation.
Les familles des victimes peuvent se sentir frustrées et abandonnées si le procès est reporté, car cela peut retarder la reconnaissance de leur douleur et de leur traumatisme. Il est essentiel que la justice soit rendue de manière équitable et rapide pour apporter un semblant de réparation aux victimes et à leurs proches.
Lutte contre le terrorisme.
En ce qui concerne la lutte contre le terrorisme, le report du procès en appel en Côte d’Ivoire peut avoir des conséquences importantes. Tout retard dans la tenue du procès peut affaiblir la réponse judiciaire aux actes terroristes et donner l’impression d’une impunité pour les auteurs d’attaques terroristes.
Le report du procès peut également affecter la dissuasion des futurs actes terroristes, car une réponse judiciaire rapide et efficace est essentielle pour prévenir de nouvelles attaques. Il est crucial que les responsables d’actes terroristes soient traduits en justice de manière expéditive pour envoyer un message fort aux groupes terroristes et dissuader toute forme de violence.
Mesures de sécurité pour prévenir de futurs attentats jihadistes en Côte d’Ivoire
Opération Épervier 9 pour sécuriser la Coupe d’Afrique des Nations
Le 13 décembre 2023, le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, Vagondo Diomandé, a lancé l’opération « Épervier 9 » à Abidjan avec 3200 soldats pour sécuriser la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2024. L’opération vise à renforcer la sécurité en mobilisant des policiers et des gendarmes dans tout le pays. Le directeur général de la police nationale, Youssouf Kouyaté, a souligné que l’opération vise à prévenir et réprimer le banditisme. Cette opération intervient dans un contexte de sécurisation des festivités de fin d’année et de la CAN.
Opération « MIRADOR 2022 » pour sécuriser les fêtes de fin d’année.
Le 15 janvier 2023, des habitants de Grabo saluent l’opération de sécurisation des fêtes de fin d’année menée dans le sud-ouest de la Côte d’Ivoire par les forces de défense et de sécurité déployées sur le terrain. Avant les fêtes de Noël et du nouvel an, un dispositif sécuritaire particulier a été mis en place, avec notamment des éléments de la gendarmerie, de la police et des armées, déployés dans le sud-ouest du pays. Des voyageurs, dont l’instituteur Lokou Noël et le commerçant Koné Adama de Grabo, ont salué l’accueil enthousiaste et rassurant des forces de défense et de sécurité aux différents postes de contrôle. Durant l’opération de sécurisation des fêtes de fin d’année baptisée ‘‘MIRADOR 2022’’, environ 17.000 hommes issus de la police, de la gendarmerie et des armées ont été déployés sur l’ensemble du territoire ivoirien. Des mesures spécifiques ont été prises pour assurer la sécurité des populations, notamment l’interdiction des pétards et autres artifices pyrotechniques, ainsi que l’obligation du port de casques pour les motocyclistes.
Opération « Comoé » pour lutter contre le terrorisme.
Le 11 juin 2020 à 12h00min, un poste-frontière à Kafolo, au nord-est de la Côte d’Ivoire, a été attaqué par des djihadistes, faisant plusieurs victimes parmi les forces de défense et de sécurité. Selon l’agence Reuters, 12 soldats ivoiriens ont été tués lors de cette attaque. Aucune information n’est fournie sur les mesures de sécurité prises pour prévenir de futurs attentats jihadistes en Côte d’Ivoire après l’attaque de Grand-Bassam.