lundi 23 décembre 2024
logo africaCoeurNews

Top 5 de la semaine

Articles Similaires

Forces politiques en RDC : Influence, Intérêts et Perception socio-politique.

Répartition du poids des principales forces politiques en RDC

Consultations pour former le gouvernement.

La Première ministre Judith Suminwa a rencontré l’Union pour la Démocratie et le progrès social (UDPS/Tshisekedi) pour discuter des critères de sélection des membres du gouvernement. L’UDPS s’est engagée à proposer des hommes et femmes « dignes » et compétents pour répondre aux aspirations du peuple, en mettant en avant leur compétence, expertise et probité morale. L’UDPS affirme être le seul parti majoritaire dans le pays et promet de répondre aux attentes de la population.

Élection du bureau définitif de l’Assemblée nationale.

Lors d’une plénière, il a été décidé que l’opposition politique n’aurait qu’un seul poste au bureau définitif de l’Assemblée nationale, celui de Rapporteur adjoint. Le parti Ensemble pour la République de Moïse Katumbi a demandé deux postes pour l’opposition, mais la majorité parlementaire a refusé. Malgré cela, le parti de Moïse Katumbi a décidé de ne pas engager de bras de fer et de respecter la décision de la majorité en toute démocratie.

Composition du gouvernement

Le regroupement politique Alliance des Alliés de la Convention et Parti Lumumbiste (AAC/PALU) plaide pour la prise en compte de leur « poids sociologique » dans la composition du prochain gouvernement en République Démocratique du Congo. Son président, Didier Mazenga Mukanzu, a rencontré la première ministre Judith Suminwa Tuluka pour défendre cette position. Il a insisté sur le fait que l’action gouvernementale bénéficiera de l’appui des élus nationaux et de la population.

Forces politiques et décisions politiques en RDC

Consultations politiques pour former le gouvernement

Les consultations politiques menées par la Première ministre Judith Suminwa en vue de former le prochain gouvernement en RDC illustrent les interactions complexes entre les forces politiques. Les partis politiques, tels que l’UDPS/Tshisekedi, l’ACP, l’Alliance des Congolais Progressistes, et d’autres, sont sollicités pour proposer des candidats ministres compétents et intègres. Ces consultations visent à assurer une représentation équilibrée des différentes provinces et à répondre aux attentes du peuple congolais.

Les partis politiques doivent présenter des listes de trois noms par poste ministériel, provenant de différentes provinces, pour garantir une diversité régionale. Cette approche vise à favoriser une gouvernance inclusive et à éviter les critiques de favoritisme ou de népotisme dans la composition du gouvernement.

Division au sein de l’Union sacrée de la nation.

Les tensions et les rivalités internes au sein de l’Union sacrée de la nation, la coalition au pouvoir, mettent en lumière les luttes de pouvoir et les ambitions personnelles qui influencent les décisions politiques en RDC. Les dissensions concernant la répartition des postes au sein du bureau de l’Assemblée nationale révèlent des intérêts divergents et des calculs politiques au détriment de l’unité et de l’intérêt collectif.

Les querelles de positionnement pour les postes clés, comme la présidence de l’Assemblée nationale, montrent les défis auxquels est confrontée l’Union sacrée pour maintenir sa cohésion et sa capacité à gouverner efficacement. Les ambitions individuelles et les jeux d’influence internes entravent la prise de décisions politiques cohérentes et harmonieuses.

Corruption électorale et lobbying politique

Les pratiques de corruption électorale, telles que les pots-de-vin et les irrégularités lors des élections des sénateurs et des gouverneurs, soulèvent des préoccupations quant à l’intégrité du processus démocratique en RDC. Les partis politiques et les candidats sont accusés de trafic d’influence et de détournement de fonds pour obtenir des votes, compromettant la légitimité des résultats électoraux.

Le lobbying politique de haut niveau, notamment en faveur de la parité et de la représentativité des femmes dans le gouvernement, montre les efforts déployés pour influencer les décisions politiques en RDC. Les discussions sur la modification de la constitution et les réformes électorales révèlent les enjeux politiques et les divergences d’opinions entre les différentes forces politiques.

Les intérêts économiques et géopolitiques dans l’action politique

La situation en République Démocratique du Congo.

En République Démocratique du Congo, les intérêts économiques et géopolitiques jouent un rôle majeur dans l’action politique. La présence de minerais stratégiques attire l’attention de plusieurs pays, notamment le Rwanda, qui est accusé d’exploiter illégalement les ressources congolaises. Cette situation crée des tensions et des conflits armés dans l’est du pays, avec des groupes armés soutenus par des puissances étrangères. Les rivalités politiques internes sont également influencées par ces enjeux, avec des alliances changeantes en fonction des intérêts économiques en jeu.

Le conflit entre Israël et l’Iran.

Dans le conflit entre Israël et l’Iran, les intérêts économiques et géopolitiques sont au cœur des tensions. L’Iran cherche à contrer l’influence israélienne dans la région en soutenant des groupes hostiles à Israël. De son côté, Israël cherche à maintenir sa suprématie régionale en s’opposant à l’Iran. Les alliances politiques et militaires se forment en fonction de ces intérêts, avec des pressions internationales pour éviter une escalade vers une guerre régionale qui pourrait perturber l’équilibre géopolitique.

Les décisions des États-Unis.

Les États-Unis prennent des décisions politiques en fonction de leurs intérêts économiques et géopolitiques. L’aide financière à l’Ukraine, à Israël et à Taïwan est motivée par la volonté de renforcer des alliés stratégiques et de contrer l’influence de la Russie et de la Chine. Ces décisions politiques reflètent la volonté des États-Unis de maintenir leur leadership mondial et de défendre leurs intérêts économiques dans des régions clés du monde.

Perception de la population congolaise sur l’impact des forces politiques sur la gouvernance du pays

Retard dans la formation du gouvernement et instabilité politique.

La population congolaise exprime une profonde frustration face au retard dans la formation du gouvernement après l’investiture du président Félix Tshisekedi pour un second mandat. Ce blocage politique entraîne une instabilité et un laisser-aller dans l’administration, compromettant le bon fonctionnement de l’État. Les attentes de la population en termes d’emplois, de sécurité, de services publics efficaces et de lutte contre la corruption ne sont pas satisfaites, alimentant un sentiment de mécontentement généralisé.

Les querelles de postes au sein de l’Union sacrée de la nation révèlent des intérêts égoïstes et mesquins de la classe politique, mettant en péril l’unité et l’efficacité du gouvernement. Les rivalités internes et les luttes pour le pouvoir compromettent la cohésion et la capacité des acteurs politiques à répondre aux besoins réels de la population.

Corruption électorale et inégalités de moyens.

Les élections des sénateurs et gouverneurs sont entachées de soupçons de corruption et d’irrégularités, notamment avec le phénomène du « ticket gagnant » et les pressions exercées sur les grands électeurs. La Symocel dénonce des pratiques frauduleuses et appelle à une mobilisation de la société civile pour sauver la démocratie en RDC. Les inégalités de moyens entre le pouvoir et l’opposition soulèvent des questions sur l’intégrité des scrutins et la transparence du processus électoral.

Insécurité et malaise social.

L’insécurité persistante dans l’Est du pays, avec des affrontements entre les forces armées et les groupes rebelles, contribue à un climat de terreur et de violence. Les civils sont les premières victimes de cette situation, subissant des violences, des viols et des déplacements forcés. La mauvaise gestion des forces armées et la militarisation des sites miniers accentuent les défis sécuritaires et les violations des droits humains.

Parallèlement, la population congolaise souffre de délestages électriques, affectant la vie quotidienne des habitants et compromettant l’accès à l’électricité. Les coupures d’électricité entraînent des difficultés économiques pour les entrepreneurs et exposent la population à l’insécurité urbaine.

https://www.rfi.fr/fr/afrique/20240115-l%C3%A9gislatives-en-rdc-quelles-sont-les-forces-en-pr%C3%A9sence-%C3%A0-l-issue-des-r%C3%A9sultats-provisoires

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Articles populaires