lundi 23 décembre 2024
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Cameroun : Principales sources de pollution, politiques environnementales et durabilité.

Principales sources de pollution au Cameroun

Industrie pétrolière et gazière.

Le Cameroun est confronté à des défis environnementaux majeurs liés à son industrie pétrolière et gazière. Les activités d’extraction, de raffinage et de transport de ces ressources entraînent des déversements de pétrole et de produits chimiques dans l’environnement, polluant les sols, les cours d’eau et les écosystèmes locaux.

Les installations pétrolières et gazières sont souvent associées à des fuites, des ruptures de pipelines et des accidents qui ont un impact significatif sur la qualité de l’air et de l’eau, ainsi que sur la santé des populations vivant à proximité.

Déforestation et exploitation forestière.

La déforestation et l’exploitation forestière non durables sont des sources majeures de pollution au Cameroun. La conversion des forêts en terres agricoles, l’exploitation illégale du bois et la destruction des habitats naturels contribuent à la perte de biodiversité, à l’érosion des sols et à la libération de gaz à effet de serre dans l’atmosphère.

Ces activités ont des répercussions néfastes sur l’équilibre écologique, la qualité de l’air et de l’eau, ainsi que sur la santé des communautés locales qui dépendent des ressources forestières pour leur subsistance.

Pollution atmosphérique due aux transports et à l’industrie.

La pollution atmosphérique est un problème croissant au Cameroun, principalement causé par les émissions des véhicules, des industries et des centrales électriques. Les gaz d’échappement, les émissions industrielles et la combustion de combustibles fossiles contribuent à la pollution de l’air, augmentant les niveaux de particules fines, d’oxydes d’azote et de dioxyde de soufre.

Cette pollution atmosphérique a des effets néfastes sur la santé humaine, provoquant des maladies respiratoires, cardiovasculaires et même des cancers. Elle affecte également la qualité de l’air et le climat, contribuant au réchauffement global et aux changements climatiques.

Politiques environnementales pour la protection des ressources naturelles au Cameroun

Contrôle de la fraude à l’eau.

Le Ministère de l’Eau et de l’Energie a saisi plus de 7000 litres de carburant frauduleux lors d’une opération à Bertoua pour lutter contre le commerce illicite de carburant falsifié, soulignant les risques pour la sécurité publique et l’environnement.

Lutte contre la spéculation sur le riz.

Le ministère du Commerce a saisi 300 sacs de riz à Bafoussam dans une opération contre la spéculation, vérifiant la conformité des opérateurs aux nouveaux prix fixés pour protéger les consommateurs.

Surveillance des prix du riz.

Le ministère du Commerce a renforcé ses activités de surveillance pour faire respecter les nouveaux prix du riz, saisissant des commerçants pratiquant des prix abusifs à Yaoundé pour protéger les consommateurs.

Impact du changement climatique sur l’environnement au Cameroun

Canicule et pluviométrie déficitaire.

Le changement climatique affecte négativement la production agricole et l’élevage au Cameroun, en particulier dans la région de l’Ouest. Selon les prévisions météorologiques, une canicule est attendue entre mai et juillet 2024, avec une pluviométrie déficitaire. Cette situation perturbera les activités agricoles et d’élevage, notamment dans la région de l’Ouest qui représente environ 80% de la filière avicole nationale.

Des températures rares ont également été enregistrées dans la région de l’Extrême-Nord. Certains experts estiment que ces perturbations climatiques sont le résultat des changements observés à l’échelle mondiale.

Inondations et glissements de terrain.

En avril 2023, des inondations dévastatrices ont frappé la ville de Buea, au Cameroun, causant la mort de deux personnes et de nombreux blessés. Un an après, les habitants de Buea sont toujours hantés par ces souvenirs. D’autres catastrophes liées aux inondations et aux glissements de terrain ont également touché d’autres régions du Cameroun, telles que Limbé, Yaoundé, Kumba et Tiko. Ces événements sont attribués au changement climatique, qui a un impact grave sur le cercle hydrologique du pays. Les Nations Unies ont averti que les catastrophes pourraient s’aggraver à l’avenir en raison du changement climatique. Les habitants et les autorités doivent prendre des mesures d’adaptation et d’atténuation, comme la construction de systèmes de drainage et la sensibilisation aux risques liés aux fortes pluies.

Pause sèche et stress hydrique.

Le 03 mai 2024 à 16h11min, le délégué régional des Transports de l’Ouest, Biya Paul, a prévenu d’une longue pause sèche à venir dans la région de l’Ouest. Les prévisions pluviométriques annoncent une situation allant de normale à déficitaire, avec des cumuls saisonniers entre 80 et 75% par rapport à la normale. Cette situation devrait impacter l’activité agricole, avec des conséquences telles que le stress hydrique, la baisse de productions agricoles et pâturages, l’appauvrissement des terres et la perturbation de la production hydroélectrique. Biya Paul recommande l’usage de semences adaptées, l’irrigation des champs, le port d’un masque facial et la consommation d’eau potable.

Mesures pour la durabilité et la préservation de la biodiversité au Cameroun

Flambée des prix du cacao et durabilité.

La flambée des prix du kilogramme de cacao au Cameroun soulève des questions sur la durabilité de la production. Les nouvelles normes de l’UE pourraient fermer les portes du marché européen au cacao issu de la déforestation, incitant ainsi à adopter des pratiques culturales respectueuses de l’environnement.

Il est suggéré d’encourager les producteurs à promouvoir des méthodes agricoles durables, à améliorer le suivi et l’entretien des parcelles existantes, à soutenir les organisations de producteurs et à développer un matériel végétal résilient aux changements climatiques.

Une réflexion sur l’amélioration de la structuration du marché national du cacao est également recommandée pour renforcer la filière face aux défis climatiques et économiques.

Crise alimentaire et soutien agricole.

La FAO s’est engagée à aider le Cameroun à améliorer la qualité des aliments produits dans le pays pour résoudre le problème de la pénurie alimentaire aiguë. Des accords ont été signés pour soutenir les petits agriculteurs, distribuer des intrants agricoles et renforcer la résilience climatique et nutritionnelle des exploitants.

Le gouvernement, en collaboration avec le système des Nations Unies, a lancé le Plan de réponse humanitaire 2024 pour cibler les interventions dans divers domaines, y compris l’agriculture, afin de lutter contre la crise alimentaire.

Centrale solaire photovoltaïque et énergie renouvelable.

La mise en service de la Centrale solaire photovoltaïque de Bindoumba par le ministre de l’Eau et de l’Energie vise à fournir de l’électricité à des ménages et villages. Ce projet fait partie du plan d’électrification rurale par systèmes solaires photovoltaïques pour développer des sources d’énergie renouvelable dans le pays.

Le projet contribue à réduire la dépendance aux énergies fossiles et à promouvoir une transition vers des sources d’énergie plus durables et respectueuses de l’environnement.

https://www.agenceecofin.com/gestion-publique/0209-111366-environnement-le-cameroun-pourrait-instaurer-la-taxe-carbone-des-2024

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