Les défis de la réparation des infrastructures d’approvisionnement en eau potable à Yabassi
Problèmes d’infrastructures existantes
Les infrastructures d’approvisionnement en eau potable à Yabassi ont été entravées par des problèmes préexistants, notamment des réseaux vieillissants et des équipements obsolètes.
Ces défauts structurels ont rendu les réparations et la réhabilitation plus complexes et chronophages, retardant ainsi les progrès nécessaires.
Difficultés de financement
Le financement insuffisant a été un obstacle majeur à la réparation des infrastructures d’approvisionnement en eau potable à Yabassi au cours de la dernière décennie.
Les ressources limitées ont limité la capacité à entreprendre des travaux de réparation et de réhabilitation de grande envergure, prolongeant ainsi les retards.
Problèmes de coordination
Des problèmes de coordination entre les différentes parties prenantes, y compris les autorités locales, les entreprises de construction et les organismes de régulation, ont également entravé les efforts de réparation et de réhabilitation.
Ces lacunes dans la coordination ont conduit à des retards et à des inefficacités dans la planification et la mise en œuvre des travaux nécessaires.
Garantir un approvisionnement en eau potable durable à Yabassi
Investissement dans l’infrastructure
Les autorités locales ont lancé le Projet d’alimentation en eau potable de 9 villes – phase 2 à Yabassi, avec un investissement de 36 milliards de FCFA pour améliorer l’approvisionnement en eau dans la région. Ce projet comprend la réhabilitation et l’extension des installations de production, le renouvellement des équipements et installations électromécaniques, ainsi que la densification du réseau de distribution.
Ce projet vise à améliorer l’offre en eau potable en qualité et en quantité pour environ 8000 habitants, avec une extension prévue à 13 500 habitants d’ici 2030.
Collaboration avec des partenaires internationaux
La société chinoise CGCOC Group a été installée pour démarrer les travaux du projet, ce qui témoigne d’une collaboration internationale pour garantir le succès du projet. Cette collaboration permet d’accéder à l’expertise et aux ressources nécessaires pour mener à bien les travaux d’infrastructures.
Surveillance et maintenance régulières
Une fois les travaux terminés, les autorités locales devront mettre en place un plan de surveillance et de maintenance régulières des installations pour garantir un approvisionnement continu en eau potable. Cela implique la formation du personnel local pour assurer le bon fonctionnement des équipements et la détection précoce de tout problème potentiel.
Des mesures de contrôle de la qualité de l’eau devront également être mises en place pour garantir que l’eau fournie aux habitants de Yabassi est sûre à la consommation.
Situation actuelle du projet de restauration de l’approvisionnement en eau potable à Yabassi
Recours à la Cour d’appel de Paris
La société Camwater a perdu son recours à la cour d’appel de Paris face à une entreprise allemande, Ludwig Pfeiffer Hoch und Tiefbau, et doit maintenant payer plus d’un milliard de FCFA. La facture initiale de 675 000 euros est maintenant de près de 2 millions d’euros, incluant les frais d’arbitrage, les pénalités de retard et les intérêts.
Camwater, société camerounaise à capital public, a été créée en 2005 et réorganisée en 2018. Elle a pour missions la gestion des biens liés à l’eau potable et l’exploitation des services de production et distribution d’eau en milieu urbain.
Projet d’alimentation en eau potable de 9 villes – phase 2
Le directeur général de la CAMWATER, Dr Blaise Moussa, et le gouverneur de la région du Littoral, Samuel Dieudonné Ivaha Diboua, ont lancé le Projet d’alimentation en eau potable de 9 villes – phase 2 à Yabassi le 3 mai 2024. La société chinoise CGCOC Group a été installée pour démarrer les travaux, qui incluent la réhabilitation et l’extension des installations de production, le renouvellement des équipements et installations électromécaniques, et la densification du réseau de distribution.
Ces travaux permettront d’améliorer l’offre en eau potable pour environ 8000 habitants, avec une extension prévue à 13 500 habitants d’ici 2030. Le gouverneur a exprimé son soutien à la CAMWATER pour la bonne exécution du projet.
En effet, la situation actuelle du projet de restauration de l’approvisionnement en eau potable à Yabassi est marquée par des défis financiers liés à un litige avec une entreprise allemande. Cependant, des initiatives sont en cours pour améliorer l’approvisionnement en eau potable dans la région, notamment avec le lancement du Projet d’alimentation en eau potable de 9 villes – phase 2. Les perspectives de financement à long terme dépendront de la résolution des problèmes financiers actuels et de la réussite des projets en cours.
Les Impacts de la Pénurie d’Eau Potable à Yabassi
Impact Socio-Économique
La pénurie d’eau potable prolongée à Yabassi a des répercussions socio-économiques majeures sur la population locale. En premier lieu, l’accès limité à l’eau potable compromet les conditions de vie des habitants, affectant leur santé et leur hygiène. Les activités quotidiennes telles que la cuisine, le lavage et l’assainissement sont gravement perturbées, entraînant une détérioration des conditions de vie.
De plus, la pénurie d’eau potable a un impact direct sur l’économie locale. Les commerces, les restaurants et les services qui dépendent de l’eau pour leur fonctionnement voient leur activité ralentie, voire interrompue. Cela peut entraîner des pertes financières pour les entreprises et une diminution du pouvoir d’achat des habitants.
En outre, la pénurie d’eau potable peut également entraîner des tensions sociales au sein de la communauté. La concurrence pour les ressources en eau disponibles peut créer des conflits et des divisions parmi les habitants, affectant la cohésion sociale et le bien-être général de la population.
Impact Sanitaire
Sur le plan sanitaire, la pénurie d’eau potable à Yabassi expose la population à des risques accrus de maladies hydriques et d’infections. Le manque d’eau propre pour l’hygiène personnelle et la préparation des aliments peut entraîner une augmentation des cas de maladies diarrhéiques, de dermatoses et d’autres infections liées à l’eau.
De plus, la pénurie d’eau potable peut compromettre les efforts de lutte contre la COVID-19 et d’autres maladies infectieuses. Le lavage fréquent des mains est essentiel pour prévenir la propagation des maladies, et le manque d’eau potable rend cette pratique difficile à maintenir, augmentant ainsi le risque de contamination.
Enfin, la santé mentale de la population peut également être affectée par la pénurie d’eau potable. Le stress lié à la recherche constante d’eau, les préoccupations concernant la santé et l’hygiène, ainsi que l’incertitude quant à l’avenir de l’approvisionnement en eau peuvent avoir un impact négatif sur le bien-être psychologique des habitants.
Atténuation des Conséquences
Pour atténuer les conséquences de la pénurie d’eau potable à Yabassi, des mesures immédiates et à long terme peuvent être mises en place. Tout d’abord, il est essentiel d’assurer un approvisionnement d’eau d’urgence à la population, en distribuant de l’eau potable par des camions-citernes et en mettant en place des points d’eau temporaires.
En parallèle, des investissements dans l’infrastructure de distribution d’eau sont nécessaires pour garantir un approvisionnement continu et fiable en eau potable. La réhabilitation des installations existantes, la recherche de nouvelles sources d’eau et le renforcement des capacités de traitement de l’eau sont des mesures clés pour résoudre durablement le problème de la pénurie d’eau.
En outre, des programmes de sensibilisation à l’hygiène et à la gestion de l’eau peuvent être mis en place pour informer la population sur les bonnes pratiques d’hygiène, la conservation de l’eau et la prévention des maladies liées à l’eau. L’éducation et la formation sont essentielles pour garantir une utilisation efficace et durable des ressources en eau.
