mercredi 9 octobre 2024
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Actions locales à Biankouma pour apaiser tensions agriculteurs-éleveurs, programme Fish4ACP, lutte contre traite personnes, protection sociale en Côte d’Ivoire.

Actions des autorités locales pour résoudre les tensions entre agriculteurs et éleveurs à Biankouma

Protestations des femmes des villages de Dio et Yaloba

Les femmes des villages de Dio et Yaloba à Biankouma ont exprimé leur colère face à la destruction de leurs champs par des bœufs, mettant en péril la scolarisation et la nourriture de leurs enfants. Valérie Guei a été le porte-parole de ces femmes, soulignant l’impact négatif de cette situation sur leur quotidien.

Les autorités locales ont été alertées sur cette situation préoccupante qui menace la sécurité alimentaire et l’éducation des enfants de ces villages. Les femmes ont manifesté leur désarroi et leur inquiétude quant à l’avenir de leurs familles face à cette destruction de leurs moyens de subsistance.

Actions des autorités pour résoudre le conflit

Face à ces protestations légitimes, les autorités locales de Biankouma ont pris des mesures pour trouver une solution au conflit entre agriculteurs et éleveurs. Des discussions ont été engagées pour trouver un terrain d’entente et résoudre les tensions croissantes dans la région.

Les autorités ont promis d’intervenir de manière proactive pour apaiser les tensions et trouver des solutions durables pour prévenir de futurs conflits. Des réunions de médiation ont été organisées pour favoriser le dialogue entre les différentes parties et trouver des compromis acceptables pour tous.

Engagement pour une coexistence pacifique

Les autorités locales se sont engagées à promouvoir une coexistence pacifique entre agriculteurs et éleveurs à Biankouma. Des mesures de sensibilisation et de prévention des conflits ont été mises en place pour favoriser une meilleure compréhension entre les deux communautés et éviter de nouveaux affrontements.

Des initiatives de développement rural et de soutien aux activités agricoles et d’élevage ont été envisagées pour renforcer les moyens de subsistance des populations locales et favoriser une cohabitation harmonieuse. L’objectif est de garantir la sécurité alimentaire, la prospérité économique et la paix sociale dans la région de Biankouma.

Objectifs du programme Fish4ACP pour booster la production du tilapia en Côte d’Ivoire

Objectifs à court terme

Le programme Fish4ACP vise à intensifier la production du tilapia en Côte d’Ivoire dans un avenir proche. Il s’agit notamment de renforcer les capacités des acteurs de la pêche pour augmenter la production de poissons, en particulier du tilapia, dans le pays. L’objectif à court terme est d’améliorer les techniques de production, de promouvoir l’aquaculture durable et d’augmenter la productivité des pisciculteurs locaux.

Ces objectifs à court terme visent à poser les bases solides nécessaires pour une augmentation significative de la production de tilapia et d’autres poissons dans un avenir proche. Ils impliquent des actions concrètes pour améliorer les pratiques existantes et pour former les acteurs du secteur de la pêche.

Objectifs à moyen terme

À moyen terme, le programme Fish4ACP vise à accroître de manière significative la production nationale de poissons en Côte d’Ivoire. L’objectif est d’atteindre une production de 70 000 tonnes de poissons à l’horizon 2031. Pour y parvenir, le programme se concentre sur le développement de l’aquaculture, en particulier la production de tilapia, qui est une espèce de poisson très prisée.

Les objectifs à moyen terme du programme Fish4ACP comprennent l’augmentation de la capacité de production des pisciculteurs, la promotion de l’aquaculture durable, la mise en place de partenariats multi-acteurs et le renforcement des infrastructures nécessaires pour soutenir la croissance de la production de poissons. Ces objectifs contribuent à la sécurité alimentaire du pays en augmentant la disponibilité de protéines animales d’origine halieutique.

La FAO mobilise les acteurs de la pêche pour intensifier la production du tilapia en Côte d’Ivoire dans le cadre du projet Fish4ACP. Une feuille de route sur deux ans (2024-2025) a été établie pour renforcer le partenariat multi-acteurs. L’objectif est d’augmenter la production nationale de poissons, actuellement dépendante des importations, pour atteindre 70 000 T à l’horizon 2031. Le programme Fish4ACP est financé par le ministère allemand de la Coopération économique et du Développement et l’Union européenne.

Progrès et défis dans la lutte contre la traite des personnes en Côte d’Ivoire

Progrès réalisés grâce au projet financé par l’Union européenne et mis en œuvre par Expertise France

Le projet d’appui à la lutte contre la traite des personnes en Côte d’Ivoire, financé par l’Union européenne et mis en œuvre par Expertise France, a permis des avancées significatives dans la lutte contre ce fléau. Tout d’abord, il a contribué à renforcer la coordination interministérielle, permettant une meilleure collaboration entre les différentes entités gouvernementales impliquées dans la lutte contre la traite des personnes.

De plus, le projet a permis de renforcer les capacités des acteurs de la chaîne pénale, notamment en matière d’enquêtes, de poursuites judiciaires et de protection des victimes. Cela a conduit à une augmentation des arrestations et des condamnations des auteurs de traite des personnes, renforçant ainsi l’aspect dissuasif de la répression.

En outre, le projet a contribué à sensibiliser la population sur les dangers de la traite des personnes, permettant une meilleure identification des victimes et une plus grande collaboration avec les autorités pour signaler les cas de traite.

Défis persistants nécessitant une nouvelle phase du projet

Malgré les progrès réalisés, des défis persistent dans la lutte contre la traite des personnes en Côte d’Ivoire, justifiant la nécessité d’une nouvelle phase du projet. Tout d’abord, il reste des lacunes en matière de prévention, notamment dans la sensibilisation des populations vulnérables aux risques de traite et dans la mise en place de mesures de protection préventives.

De plus, la coordination entre les acteurs de la chaîne pénale peut encore être améliorée pour assurer une réponse plus efficace et rapide aux cas de traite des personnes. Il est essentiel de renforcer les mécanismes de collaboration et de partage d’informations entre les différentes entités impliquées.

Enfin, la prise en charge des victimes de traite reste un défi majeur, notamment en termes d’accès à des services de protection, d’assistance juridique et de réinsertion sociale. Une nouvelle phase du projet devrait donc mettre l’accent sur l’amélioration de la prise en charge des victimes pour garantir leur rétablissement et leur réintégration dans la société.

Les mesures prises pour garantir une protection sociale de qualité

Engagements financiers et nouvelles mesures

Le gouvernement ivoirien a pris des mesures importantes pour garantir une protection sociale de qualité à tous les travailleurs suite aux engagements financiers annoncés par le Premier Ministre lors de la fête du travail en 2024. Ces engagements incluent la revalorisation de l’indemnité contributive au logement, la prime mensuelle de transport, l’allocation familiale, ainsi que la prime exceptionnelle de fin d’année depuis janvier 2023.

De plus, un nouveau statut général a été mis en place pour les fonctionnaires et agents de l’Etat, ainsi qu’un nouveau statut pour le corps diplomatique. Dans le secteur privé, le Salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) a été revalorisé à 75 000 FCFA et un nouveau barème des minima catégoriels salariaux a été instauré.

Ces avancées ont été rendues possibles grâce à la trêve sociale et ont permis d’accélérer la transformation économique et sociale du pays.

Protection sociale étendue et nouvelles garanties

Le gouvernement a également signé une deuxième trêve sociale et promulgué un nouveau statut de la Fonction publique. Ce nouveau statut a permis des avantages tels que l’extension de l’indemnité contributive au logement à tous les fonctionnaires, la revalorisation de différentes indemnités et allocations, ainsi que l’instauration d’une prime exceptionnelle annuelle.

La ministre de la Fonction publique a souligné que ces actions visent à améliorer le cadre général de vie et de travail des fonctionnaires. De plus, le gouvernement a revalorisé le SMIG et adopté un nouveau dispositif contre le licenciement collectif pour motif économique pour protéger les travailleurs du secteur privé.

Un décret a également été pris pour le fonctionnement du comité technique consultatif chargé de la santé et de la sécurité des travailleurs. Ces actions témoignent de l’engagement du gouvernement pour améliorer les conditions de vie et de travail de tous les travailleurs en Côte d’Ivoire.

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