Les mesures du Conseil du Café-Cacao pour maintenir le prix garanti du cacao
Les ventes de contrats d’exportation un an à l’avance
Le Conseil du Café-Cacao maintient le prix garanti du cacao à 1000 FCFA/kg malgré la hausse des cours mondiaux. Les ventes de contrats d’exportation ayant été effectuées un an à l’avance, il ne sera pas possible d’augmenter le prix pour cette récolte.
Le CCC et le gouvernement ivoirien ont mis en place un système de vente anticipé pour protéger les producteurs contre la volatilité du marché.
La priorité accordée aux usines de broyage
La production de cacao devrait être suffisante pour satisfaire la demande malgré une baisse de 20 à 25%.
La priorité de la récolte intermédiaire sera accordée aux usines de broyage pour maintenir la réputation de la Côte d’Ivoire en tant que premier transformateur mondial de fèves de cacao.
Implications pour les producteurs ivoiriens
Protection contre la surenchère des acheteurs véreux
Cette décision vise à protéger les producteurs ivoiriens en évitant la surenchère des acheteurs véreux.
Les exportateurs nationaux et les coopératives ont salué cette décision, mais des individus encagoulés et des acheteurs véreux ont organisé une grève de protestation.
Impact sur les producteurs
Les exportateurs sans scrupules payaient jusqu’à 1600 FCFA/kg de cacao aux acheteurs, alors que le prix autorisé est de 1085 FCFA/kg.
Cette situation profite aux acheteurs véreux au détriment des planteurs, risquant des défauts et des remboursements importants pour le gouvernement ivoirien.
Défis et Conséquences des Acheteurs Véreux de Cacao en Côte d’Ivoire
Défis de la Côte d’Ivoire
La Côte d’Ivoire fait face à des défis majeurs liés aux acheteurs véreux de cacao qui perturbent le système de vente stabilisé du pays.
Ces acheteurs sans scrupules paient les planteurs bien en dessous du prix fixé par le barème, créant ainsi une concurrence déloyale.
Les syndicalistes associés à ces acheteurs véreux ont organisé une grève pour protester contre les mesures prises par le gouvernement ivoirien pour faire respecter le barème des prix du cacao.
Conséquences sur le Système de Vente du Cacao
Ces actions des acheteurs véreux mettent en péril la stabilité du système de vente du cacao en Côte d’Ivoire.
La concurrence déloyale créée par ces acheteurs compromet l’équilibre du marché et affecte directement les revenus des producteurs de cacao.
Si cette situation perdure, de nombreux exportateurs pourraient faire défaut sur leurs contrats d’exportation, ce qui contraindrait le gouvernement à rembourser des sommes considérables.
Recommandations du CNRA pour redynamiser la filière cotonnière en Côte d’Ivoire
Recommandations lors de l’atelier-bilan à Yamoussoukro
Le CNRA recommande le respect de la législation en matière d’importation de matériel végétal pour redynamiser la filière cotonnière en Côte d’Ivoire. Ces recommandations ont été faites lors d’un atelier-bilan à Yamoussoukro du mercredi 3 au jeudi 4 avril 2024.
Le CNRA recommande également le suivi de l’effet des plantes de couverture et des déchets sous-égreneuses sur la fertilité des sols, ainsi que le renforcement de la gestion intégrée des ravageurs et des maladies en culture cotonnière.
Ces mesures visent à améliorer la qualité et la diversité génétique des cultures de coton en Côte d’Ivoire, tout en préservant les intérêts des agriculteurs locaux.
Impacts potentiels sur les sociétés cotonnières
Ces recommandations pourraient contribuer à améliorer la situation des sociétés cotonnières dans le pays en renforçant la production et la qualité du coton graine.
En favorisant le développement économique et social du pays, ces mesures pourraient également permettre aux sociétés cotonnières de prospérer dans un environnement plus favorable.
En améliorant la fertilité des sols et en renforçant la gestion des ravageurs et des maladies, les sociétés cotonnières pourraient augmenter leur rendement et leur rentabilité, assurant ainsi leur pérennité à long terme.
Résultats et perspectives du Projet d’appui aux populations affectées par la crise sahélienne (APAC) dans le Bounkani
Résultats actuels du projet
Le Projet d’appui aux populations affectées par la crise sahélienne (APAC) lancé dans le Bounkani a déjà montré des résultats concrets. Par exemple, la Direction régionale de l’Éducation nationale et de l’Alphabétisation (DRENA) de Bouna a mis en place des cantines scolaires dans 118 écoles pour 20 581 rationnaires sur un total de 233 écoles et 27 991 élèves. Ces cantines sont financées par le Programme alimentaire mondial (PAM) et l’État, avec le soutien de la communauté.
De plus, le groupement agricole Lagabénou soutient la cantine en fournissant des vivres, et a reçu un motoculteur du gouvernement pour renforcer sa production. Cependant, le groupement rencontre des difficultés d’adduction d’eau pour arroser ses cultures en saison sèche.
Perspectives pour le projet
Les perspectives pour le Projet APAC dans le Bounkani sont prometteuses. Il vise à renforcer la résilience socio-économique des territoires transfrontaliers face à la crise sécuritaire en préservant la cohésion sociale, en renforçant les moyens d’existence des ménages vulnérables et en améliorant l’accès aux ressources naturelles.
Le projet continuera à soutenir les populations affectées par la crise sahélienne en mettant en place des initiatives visant à renforcer la sécurité alimentaire, à promouvoir l’autonomisation des femmes et des jeunes, et à améliorer les conditions de vie dans la région du Bounkani. Il s’efforcera également de renforcer les capacités des acteurs locaux pour faire face aux défis socio-économiques et sécuritaires auxquels la région est confrontée.
