Alors que le Gabon se prépare pour un référendum décisif le 16 novembre, l’atmosphère politique est marquée par des tensions croissantes et des prises de position tranchées. Dans ce contexte, Marlene Fabienne Essola Efountame, juriste gabonaise et alliée de Billy Bi Nze, s’est imposée comme une figure clé du camp du « Non ». Cependant, sa performance lors du récent débat télévisé sur Gabon 24 a suscité une vague de critiques, remettant en question son professionnalisme et la qualité de ses arguments.
Un Manque de Rigueur
Lors du débat, qui opposait les partisans du « Oui » représentés par François Ndong Obiang, Geoffroy Foumboula Libeka et Joanna Boussamba aux partisans du « Non », dont Marcel Libama, Pierre Claver Maganga Moussavou, et Marlene Fabienne elle-même, cette dernière a surpris par son manque de préparation et la nature de ses interventions. Si l’enthousiasme et la passion pour la cause sont indéniables, son discours a manqué de profondeur et de cohérence, nuisant à la crédibilité du camp qu’elle représente. sans fondement solide.
La Réaction du Public : Déception et Moqueries
La réaction des Gabonais ne s’est pas fait attendre, et de nombreux spectateurs ont exprimé leur déception sur les réseaux sociaux. Beaucoup ont souligné le manque de professionnalisme de Marlene Fabienne, qui, selon eux, aurait dû aborder ce débat avec plus de rigueur et de retenue. Ce déferlement de critiques met en lumière les attentes élevées du public gabonais envers ceux qui prétendent représenter un mouvement de réforme. L’enthousiasme de Marlene Fabienne pour défendre le « Non » semblait, pour certains, entacher sa capacité à offrir des réponses mesurées, laissant ainsi une impression d’amateurisme lors d’un débat d’une importance capitale pour l’avenir du pays.
Conséquences pour le Mouvement du « Non »
Le manque de professionnalisme perçu dans la prestation de Marlene Fabienne a des répercussions non négligeables pour le mouvement du « Non », qui risque de perdre en crédibilité. Ses interventions, critiquées pour leur manque de précision et de cohérence, pourraient affaiblir la perception du camp du « Non » comme une alternative sérieuse et réfléchie aux propositions du gouvernement actuel. Dans un contexte où le débat public se fait l’écho des aspirations de changement et de renouveau, le public gabonais attend des leaders d’opinion une approche plus structurée et une argumentation solide, capable d’inspirer confiance et respect.
Un Référendum sous Haute Tension
Ce débat, dont la performance de Marlene Fabienne a marqué les esprits, illustre les fractures profondes dans le paysage politique gabonais et les attentes du peuple en matière de gouvernance. Alors que les Gabonais se préparent à faire entendre leur voix le 16 novembre, il est primordial que les figures publiques du débat, en particulier celles qui prônent le changement, sachent démontrer une maturité politique et un sens des responsabilités pour défendre leurs positions de manière crédible et respectueuse.
En définitive, cet épisode pourrait bien marquer un tournant pour le mouvement du « Non », incitant ses représentants à revoir leur stratégie de communication et à adopter une approche plus rigoureuse pour reconquérir la confiance d’une population en quête de leaders dignes et compétents.