Une sortie publique du Vice-Président de la République Gabonaise, Séraphin Moundounga fait polémique : l’Alliance Patriotique (AP), dirigée par Raymond Ndong Sima, aurait été réduite à un “parti des Fang” selon ses propos. Une affirmation qui ignore la réalité politique et électorale du pays.
Une déclaration surprenante
Dans son allocution, le Vice-Président a affirmé que l’AP n’aurait investi des candidats que dans la province du Woleu-Ntem. Une accusation qui choque et qui, pour beaucoup, sonne comme une approximation grave, voire une maladresse diplomatique au plus haut niveau de l’État.
La réalité contredit les propos

Contrairement à cette déclaration, l’AP a officiellement présenté des candidats dans plusieurs arrondissements de Libreville, notamment le 1er, le 2e et le 6e. La question se pose : comment une information aussi basique a-t-elle pu échapper à la vérification avant d’être prononcée ?
Ndong Sima rétablit la vérité
Depuis l’étranger, Raymond Ndong Sima a réagi avec fermeté. Il dénonce la sortie du Vice-Président et rappelle que son parti n’a jamais limité son implantation à une seule province. Il annonce qu’il tiendra un point de presse dès son retour au Gabon pour clarifier la situation et rétablir la vérité.
Une communication présidentielle sous tension

Cet épisode met en lumière les risques d’une communication précipitée dans un contexte électoral sensible. Chaque mot d’une autorité publique est désormais scruté et interprété, et une erreur factuelle peut se transformer en polémique nationale.
L’AP corrige et mobilise
Les cadres de l’AP ont réagi avec force, rappelant que la mobilisation de leurs candidats dépasse largement la province du Woleu-Ntem. L’objectif est clair : rétablir la perception correcte du parti et éviter que cette maladresse n’affecte sa crédibilité auprès de l’électorat.
Conclusion : vigilance et rigueur
Alors que la campagne électorale s’intensifie pour le second tour, cette polémique rappelle une règle simple mais essentielle : la vérification des faits avant toute déclaration officielle est une exigence de rigueur et de crédibilité. Au Gabon, dans le contexte politique actuel, l’erreur peut coûter cher.


