lundi 23 décembre 2024
logo africaCoeurNews

Top 5 de la semaine

Articles Similaires

Défis et Solutions de la Santé Publique à Kinshasa.

Les Défis de l’Accès aux Soins de Santé à Kinshasa

Manque d’Implication du Gouvernement

Un des principaux défis auxquels la population de Kinshasa est confrontée en matière d’accès aux soins de santé est le manque d’implication du gouvernement. Malgré les besoins criants de la population en matière de santé, les autorités ne semblent pas accorder la priorité nécessaire à ce secteur vital.

Ce manque d’implication se traduit par un sous-financement des infrastructures de santé, des équipements médicaux et du personnel soignant, ce qui limite l’accès aux soins de qualité pour de nombreux Kinois.

Insuffisance des Structures de Santé

Un autre défi majeur est l’insuffisance des structures de santé à Kinshasa. Malgré une population importante, la ville manque cruellement d’hôpitaux, de centres de santé et de personnel médical qualifié pour répondre aux besoins de santé de la population.

Cela se traduit par des temps d’attente excessifs, des soins de santé de qualité médiocre et des difficultés pour accéder à des services médicaux spécialisés, ce qui compromet la santé et le bien-être des habitants de la capitale congolaise.

Coût Élevé des Soins de Santé

Enfin, le coût élevé des soins de santé constitue un autre obstacle majeur à l’accès aux services médicaux à Kinshasa. De nombreux Kinois ne peuvent se permettre de payer les frais médicaux, les médicaments et les consultations, ce qui les empêche de recevoir les soins dont ils ont besoin.

Cette situation crée une inégalité dans l’accès aux soins de santé, où seuls ceux qui ont les moyens financiers peuvent bénéficier de services médicaux adéquats, laissant de nombreux autres sans assistance médicale appropriée.

Ressources pour le soutien du système de santé publique à Kinshasa

Manque de ressources financières

Le président de l’Assemblée provinciale de Kinshasa, Lévi Mbuta Sangupamba, a formulé 9 recommandations au gouverneur Daniel Bumba pour lutter contre l’insalubrité, l’insécurité et le coulage des recettes. Cependant, aucune information n’est mentionnée dans le texte sur les ressources disponibles pour soutenir le système de santé publique à Kinshasa. Cette lacune financière pourrait entraver les efforts visant à améliorer la santé publique dans la capitale congolaise.

De plus, le texte publié le 04.07.2024 révèle que le fonctionnement des ministères en République démocratique du Congo a coûté 945,3 milliards de Francs congolais en 5 mois, représentant plus de 67% du budget national. Cela souligne une allocation disproportionnée des ressources vers le fonctionnement des ministères par rapport aux secteurs essentiels comme la santé.

Besoins en infrastructures de santé

La RVF s’engage à baliser au moins 5 873 Km de cours d’eau en 2024, avec un besoin de financement de 3 milliards 755 millions 724 mille francs congolais. Bien que cette initiative vise à prévenir les inondations et à protéger la population, aucun lien direct n’est établi avec le soutien du système de santé publique à Kinshasa.

De plus, le texte publié le 03.07.2024 mentionne que la Mairie de Lubumbashi interdit la construction des petits kiosques sur les voies publiques, ce qui peut impacter négativement les petits commerçants qui offrent des produits de première nécessité. Des mesures d’accompagnement pour la réinstallation dans des espaces commerciaux appropriés pourraient être envisagées pour limiter l’impact sur la vie économique locale, mais aucune mention n’est faite concernant des investissements spécifiques dans les infrastructures de santé à Kinshasa.

Appel à l’assistance humanitaire

Des milliers de déplacés fuyant les affrontements entre les FARDC et les rebelles du M23 dans la région affluent vers Lubero-centre, au Nord-Kivu, demandant une assistance en nourriture et médicaments. Cette situation souligne un besoin urgent d’assistance humanitaire pour répondre aux besoins de santé de cette population déplacée, mais aucune information n’est donnée sur des ressources spécifiques allouées pour soutenir le système de santé publique à Kinshasa.

En outre, le convoi humanitaire de l’organisation non gouvernementale Tearfund a été attaqué à Kiviri, quartier Ngingi dans la périphérie de la ville de Butembo, laissant 2 membres du personnel portés disparus. Cette attaque souligne les risques auxquels sont confrontés les travailleurs humanitaires qui fournissent une assistance vitale en matière de santé, mais aucune mention n’est faite sur des ressources dédiées pour renforcer la sécurité et le soutien aux acteurs de la santé publique à Kinshasa.

Évaluation des indicateurs clés de santé publique à Kinshasa

Prévalence de la COVID-19

Le ministère de la santé publique alerte sur la résurgence des cas de COVID-19 dans les pays voisins de la RDC, tels que le Cameroun, le Sénégal et l’Arabie Saoudite, pouvant impacter le pays par le biais des voyageurs. Il est crucial de renforcer les activités de surveillance aux points d’entrée pour prévenir la propagation du virus.

Le texte mentionne également que la RDC n’a pas encore enregistré de cas de COVID-19, mais il est essentiel de maintenir une surveillance étroite pour détecter tout cas éventuel et prendre des mesures préventives adéquates.

Impact des conflits armés sur la santé publique

La situation sécuritaire dans la province du Nord-Kivu s’est détériorée avec la prise de contrôle de plusieurs localités par les rebelles du M23, ce qui a entraîné des déplacements massifs de population. Ces conflits armés ont un impact direct sur la santé publique, en exposant les civils à des risques de violence, de traumatismes et de maladies.

Les déplacés fuyant les affrontements entre les FARDC et les rebelles du M23 dans la région du Nord-Kivu affluent vers Lubero-centre, cherchant une assistance en nourriture et médicaments. Cette situation souligne l’urgence d’interventions humanitaires pour répondre aux besoins de santé de cette population vulnérable.

Violations des droits de l’homme et impact sur la santé

La réunion entre la Première ministre Judith Suminwa et la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH) a abordé les violations massives des droits de l’homme dans l’Est de la RDC, causées par l’insécurité et les crimes des groupes armés. Ces violations ont un impact direct sur la santé physique et mentale des populations affectées.

Il est essentiel de prendre des mesures pour améliorer la situation des droits de l’homme dans la région, afin de garantir un environnement sûr et sain pour tous les citoyens.

Initiatives pour améliorer l’accès aux soins de santé à Kinshasa

Plaidoyer pour la Fondation Denise Nyakeru Tshisekedi

Denise Nyakeru Tshisekedi a rencontré la Première ministre Judith Suminwa pour discuter de la Fondation Denise Nyakeru Tshisekedi, du programme « Excellentia » et de la prise en charge des personnes atteintes de drépanocytose. La Première dame attend une réponse positive de la Première ministre concernant ses plaidoyers. L’impact du plaidoyer sur la drépanocytose mené par la Première dame a été souligné, avec la réhabilitation du centre « Mabanga Yolo ». Le Gouvernement promet de tout mettre en œuvre pour répondre aux demandes de la Fondation DNT. Le programme « Excellentia » a déjà octroyé 313 bourses d’études après 5 ans. Les ministres de la Santé, de la Recherche Scientifique, de l’Enseignement Supérieur et Universitaire, et de l’Education nationale ont été présents pour évaluer les avancées des plaidoyers de la Première dame.

Alerte sur la résurgence des cas de COVID-19

Le ministère de la santé publique alerte sur la résurgence des cas de COVID-19 dans différents pays voisins de la République Démocratique du Congo, notamment le Cameroun, le Sénégal et l’Arabie Saoudite. Le directeur ad intérim du programme national d’hygiène aux frontières, Justus Nsio Mbeta, souligne l’importance de renforcer les activités de surveillance aux points d’entrée pour prévenir la propagation du virus. En août de l’année dernière, le gouvernement avait levé les mesures barrières de lutte contre la pandémie de COVID-19 sur tout le territoire national, à l’exception des restrictions sur l’organisation des funérailles.

Renforcement des mesures de sécurité pour les travailleurs humanitaires

Le 2 juillet 2024, Bruno Lemarquis, coordonnateur humanitaire pour la RDC, a condamné fermement l’attaque d’un convoi humanitaire à Butembo, dans la province du Nord-Kivu, au cours de laquelle deux travailleurs humanitaires ont été tués. Il a souligné l’importance d’assurer la sécurité et la protection des humanitaires, et a appelé à traduire les auteurs de ces actes en justice. Cette attaque s’inscrit dans un contexte d’escalade de violence préoccupante dans la région, mettant en danger la vie des travailleurs humanitaires. Depuis le début de l’année, plus de 170 incidents sécuritaires ont visé directement les humanitaires, causant la mort de quatre personnes et en blessant 20 autres. De plus, une dizaine de travailleurs humanitaires ont été enlevés au premier semestre 2024, ce qui constitue une violation grave du droit international humanitaire.

https://www.carefrance.org/projets/rdc-projet-acces-sante/

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Articles populaires