lundi 23 décembre 2024
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Objectifs et Défis du Reboisement au Congo : CIAR1 et Suivi.

Les Objectifs à Long Terme du Gouvernement Congolais en Matière de Reboisement et d’Afforestation

Stratégie de Reboisement et d’Afforestation

Le gouvernement congolais a lancé la Conférence Internationale sur l’afforestation et le reboisement (CIAR1) à Brazzaville le 02 juillet 2024 dans le but d’augmenter la superficie forestière pour lutter contre les changements climatiques. L’objectif principal de la CIAR 2024 est de définir une stratégie internationale pour augmenter la superficie forestière mondiale, augmenter la capacité de séquestration de carbone atmosphérique, préserver les habitats et la biodiversité, et soutenir la production des biens et services forestiers.

Le gouvernement congolais recommande un plan d’urgence de relance de Congo Airways pour éviter la perte du Certificat de transporteur aérien et de l’agrément IATA. Des mesures urgentes ont été recommandées, notamment le déboursement de fonds nécessaires et la gestion de contentieux et dettes. Le Conseil des ministres a pris acte de ce rapport, mais aucune information spécifique sur les objectifs à long terme du gouvernement congolais en matière de reboisement et d’afforestation n’est mentionnée dans le texte.

Renforcement de la Capacité de Séquestration de Carbone

Le gouvernement congolais a recommandé un plan d’urgence de relance de Congo Airways lors de la 3ème réunion ordinaire du conseil des ministres le 28 juin 2024. Le Vice-Premier Ministre, Ministre des Transports, Voies de Communication et Désenclavement, Jean-Pierre Bemba Gombo, a souligné l’importance de disposer d’un avion opérationnel immatriculé en RDC d’ici le 16 septembre prochain pour éviter la perte du Certificat de transporteur aérien et de l’agrément IATA. Le ministre du Portefeuille, Jean-Lucien Bussa Tongba, a averti que la perte de ces accréditations pourrait compromettre la rentabilité de Congo Airways. Des mesures urgentes ont été recommandées, notamment le déboursement de fonds nécessaires et la gestion de contentieux et dettes. Le Conseil des ministres a pris acte de ce rapport, mais aucune information spécifique sur les objectifs à long terme du gouvernement congolais en matière de reboisement et d’afforestation n’est mentionnée dans le texte.

Conservation des Habitats et de la Biodiversité

Le Service national a lancé la campagne de récolte de maïs pour la saison 2023-2024 avec un objectif de 16 000 tonnes cette saison et de 50 000 tonnes en 2025. Le Service national prévoit d’étendre son champ de maïs jusqu’à 10 000 hectares. L’élevage de bétail est également en expansion, passant de 4 têtes de bovins à 2 221. Le Service national se dit prêt à dupliquer ces expériences dans le cadre du programme de 145 territoires, mais cela dépend du gouvernement. Une clinique moderne est en construction à Kasese pour assurer des soins de santé de qualité, mais aucune information spécifique sur les objectifs à long terme du gouvernement congolais en matière de reboisement et d’afforestation n’est mentionnée dans le texte.

Défis rencontrés par le gouvernement congolais dans la mise en œuvre des initiatives de reboisement

Effets des changements climatiques à Brazzaville

Le gouvernement congolais fait face à des défis majeurs liés aux effets des changements climatiques à Brazzaville, notamment avec des nuits de plus en plus chaudes pendant la saison sèche. Ces conditions climatiques difficiles peuvent affecter la croissance des nouvelles plantations et compromettre les efforts de reboisement.

En outre, les variations climatiques imprévisibles peuvent rendre la planification et la gestion des initiatives de reboisement plus complexes, nécessitant une adaptation constante aux conditions changeantes.

Moyens financiers et soutien

Un autre défi majeur pour le gouvernement congolais est le manque de moyens financiers et de soutien adéquat pour mener à bien les initiatives de reboisement. La mise en œuvre de projets de reboisement à grande échelle nécessite des investissements importants en termes de ressources financières, humaines et matérielles.

Le financement insuffisant peut limiter la portée des initiatives de reboisement et entraver la capacité du gouvernement à atteindre ses objectifs de restauration forestière et de lutte contre les changements climatiques.

Soutien communautaire et sensibilisation

Un autre défi crucial est le besoin de renforcer le soutien communautaire et la sensibilisation aux initiatives de reboisement. Impliquer les communautés locales dans les projets de reboisement et les sensibiliser à l’importance de la préservation des forêts peut être un défi, surtout dans les zones où les pressions économiques peuvent encourager la déforestation.

Il est essentiel d’éduquer et de mobiliser les populations locales pour qu’elles deviennent des partenaires actifs dans la protection et la restauration des écosystèmes forestiers, mais cela nécessite des efforts continus de sensibilisation et d’engagement.

Impact de la CIAR1 sur la biodiversité et l’écosystème de la région de Bambou Mingali

Augmentation de la superficie forestière

La CIAR1, première Conférence Internationale sur l’afforestation et le reboisement, vise à augmenter la superficie forestière pour lutter contre les changements climatiques. Son objectif est de définir une stratégie pour augmenter la superficie forestière mondiale grâce à la systématisation des activités d’afforestation et de reboisement. Cette initiative, lancée par le chef de l’État congolais Denis Sassou Nguesso lors de la COP 27 en 2023, a été marquée par la plantation de 2 000 plants d’acacias sur le site de Bambou Mingali, à une cinquantaine de kilomètres au nord de Brazzaville.

Il est donc attendu que la CIAR1 contribue à l’expansion des zones boisées dans la région de Bambou Mingali, ce qui aura un impact positif sur la biodiversité locale en offrant de nouveaux habitats pour la faune et la flore.

Préservation des habitats et de la biodiversité

L’action de planter 2 000 plants d’acacias sur le site de Bambou Mingali vise également à préserver les habitats et la biodiversité de la région. En augmentant la couverture forestière, la CIAR1 cherche à protéger les espèces végétales et animales qui dépendent de ces écosystèmes pour leur survie.

Cette préservation des habitats naturels contribuera à maintenir la diversité biologique de la région de Bambou Mingali, en protégeant les espèces endémiques et en favorisant un équilibre écologique durable.

Soutien à la production des biens et services forestiers

En soutenant la croissance de la superficie forestière à travers des activités d’afforestation et de reboisement, la CIAR1 vise également à soutenir la production des biens et services fournis par les forêts. Cela pourrait inclure des produits forestiers non ligneux, des services écosystémiques et d’autres avantages économiques et environnementaux.

En favorisant le développement durable des ressources forestières de la région de Bambou Mingali, la CIAR1 pourrait contribuer à renforcer l’économie locale tout en préservant l’environnement et la biodiversité.

Mesures de suivi et d’évaluation des projets de reboisement en RDC

Transparence et Reddition de Comptes

Le gouvernement congolais a mis en place un système de transparence et de reddition de comptes pour assurer l’efficacité des projets de reboisement. Des rapports réguliers sont publiés pour informer le public sur l’avancement des projets, les fonds alloués et les résultats obtenus. Ces rapports permettent une évaluation objective des actions entreprises et favorisent la responsabilisation des acteurs impliqués.

En outre, des mécanismes de contrôle interne et externe sont mis en place pour vérifier la conformité des activités de reboisement avec les objectifs fixés. Des audits réguliers sont réalisés pour identifier d’éventuelles irrégularités et garantir une gestion transparente des ressources allouées aux projets de reboisement.

Suivi sur le Terrain

Le gouvernement congolais a mis en place des équipes de suivi sur le terrain pour évaluer l’avancement des projets de reboisement. Ces équipes effectuent des visites régulières dans les zones de reboisement pour vérifier la qualité des plantations, l’état de croissance des arbres et l’impact environnemental des actions entreprises.

Des indicateurs de suivi sont définis pour mesurer la progression des projets, tels que le nombre d’arbres plantés, la superficie reboisée, le taux de survie des plantations, et les bénéfices écologiques et sociaux générés. Ces données permettent d’évaluer l’efficacité des initiatives de reboisement et d’ajuster les stratégies si nécessaire.

Participation de la Société Civile

Le gouvernement congolais encourage la participation active de la société civile dans le suivi et l’évaluation des projets de reboisement. Des consultations régulières sont organisées avec des organisations environnementales, des communautés locales et des experts pour recueillir des feedbacks, des recommandations et des observations sur les actions entreprises.

La société civile joue un rôle crucial dans la surveillance des projets de reboisement, en signalant d’éventuels problèmes, en proposant des solutions et en contribuant à l’amélioration continue des initiatives de restauration forestière. Cette collaboration renforce la légitimité des actions gouvernementales et favorise une approche participative et inclusive dans la gestion des ressources forestières.

https://www.rfi.fr/fr/afrique/20240703-congo-brazzaville-ouverture-de-la-conf%C3%A9rence-internationale-sur-l-afforestation-et-le-reboisement

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