Modernisation de l’éducation en RDC

Un projet ambitieux pour l’éducation
Le 8 décembre 2025, lors de son discours sur l’état de la Nation, le président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo a dévoilé une initiative majeure : la construction de 14 nouvelles universités modernes en République Démocratique du Congo (RDC). Ce projet, prévu pour débuter au premier trimestre 2026, vise à transformer le paysage éducatif du pays, face aux besoins croissants de sa population jeune et dynamique.
La RDC doit surmonter des défis éducatifs importants. Les infrastructures sont souvent obsolètes et l’accès aux ressources académiques reste inégal. Un rapport de l’UNESCO souligne qu’à peine 30 % des jeunes congolais accèdent à l’enseignement supérieur. Cette réalité met en lumière l’urgence d’une réforme structurelle. Les nouvelles universités, conçues pour répondre aux exigences contemporaines, intégreront des infrastructures modernes et des services essentiels tels que des centres de santé.
Ce projet s’inscrit également dans une volonté de réduire les inégalités sociales. Les universités seront réparties sur tout le territoire, atteignant des régions souvent négligées. Ainsi, un accès à un enseignement supérieur de qualité pourrait favoriser un développement économique plus équilibré, en formant des professionnels pour répondre aux besoins locaux.

Réformes et digitalisation de l’éducation
Au-delà de la construction des universités, le président Tshisekedi a souligné l’importance de réformer le système académique et de digitaliser la gouvernance. La digitalisation est cruciale pour moderniser l’enseignement et améliorer son accessibilité. L’enseignement ouvert et à distance, évoqué par le président, est une innovation clé pour garantir un accès équitable au savoir, notamment dans les zones rurales.
Des experts comme le professeur Jean-Pierre Mbuyi affirment que l’intégration des technologies numériques peut transformer l’expérience d’apprentissage. « La digitalisation permet d’accéder à des ressources variées et favorise l’interaction entre étudiants et enseignants, même à distance », déclare-t-il. Cette démarche pourrait aussi attirer des partenariats internationaux, offrant à la RDC l’opportunité de bénéficier de l’expertise d’autres pays en matière d’éducation.
Il sera également essentiel de former les enseignants. Construire des infrastructures modernes n’est pas suffisant ; il faut aussi s’assurer que les éducateurs maîtrisent ces outils. Cela nécessitera un investissement dans la formation continue, pour faire évoluer le système éducatif en même temps que les technologies émergentes.

Un avenir prometteur pour la jeunesse congolaise
La construction de ces 14 nouvelles universités et les réformes associées sont source d’espoir pour la jeunesse congolaise. En offrant un cadre d’apprentissage de qualité, le gouvernement ambitionne d’améliorer les taux d’alphabétisation et d’accès à l’éducation supérieure, tout en favorisant l’émergence d’une nouvelle génération de leaders et d’innovateurs.
Les témoignages d’étudiants et de jeunes professionnels sont révélateurs. « Nous avons besoin de plus d’opportunités pour apprendre et grandir », raconte Marie, étudiante en sciences sociales. « Ces universités pourraient changer notre avenir. » Ce sentiment est largement partagé par les jeunes, qui voient dans cette initiative une chance de surmonter la pauvreté et de contribuer au développement de leurs communautés.
En somme, le projet de construction de 14 nouvelles universités modernes en RDC a le potentiel de métamorphoser le paysage éducatif. Cependant, son succès dépendra de l’engagement du gouvernement à accompagner ces projets de réformes substantielles et d’un soutien continu. Les questions demeurent : comment garantir une utilisation efficace de ces infrastructures ? Quelles mesures seront mises en œuvre pour assurer la qualité de l’enseignement ? Et, surtout, comment impliquer les communautés locales dans cette transformation éducative ?


