Qu’est-ce que la snacktivité ?

De nos jours, de nombreux individus peinent à maximiser leur abonnement à la salle de sport, souvent en raison d’un emploi du temps chargé ou de la fatigue accumulée. Et si la solution se trouvait dans une approche plus douce et flexible ? C’est ici qu’intervient la snacktivité, un concept qui fait de plus en plus parler de lui. La snacktivité, contraction de « snack » et « activity », se traduit littéralement par « collation d’activité physique ». Elle consiste à intégrer de courtes périodes d’exercice dans notre quotidien, sans les contraintes des séances de sport traditionnelles.
Les bienfaits de la snacktivité
Une étude récente publiée dans le *British Journal of Sports Medicine* a révélé que quelques minutes d’exercice, répétées deux à trois fois par jour, peuvent avoir des effets positifs significatifs sur la condition physique. En effet, seulement cinq minutes par session suffisent à améliorer la santé globale et à stimuler la motivation. Contrairement à un entraînement classique qui nécessite une organisation minutieuse, la snacktivité s’intègre facilement dans notre vie quotidienne.
Les exemples abondent : prendre les escaliers au lieu de l’ascenseur, marcher entre deux rendez-vous, réaliser des squats en se brossant les dents ou encore faire des exercices de gainage pendant la cuisson de nos repas. Ces simples gestes, accumulés tout au long de la journée, se transforment en un véritable programme d’entraînement, sans que nous ayons l’impression de faire du sport.
Une approche déculpabilisante
Les adeptes de cette méthode rapportent souvent un déclic : réaliser que le mouvement ne doit pas forcément rimer avec performance. La snacktivité rompt avec les barrières mentales telles que « c’est trop tard » ou « c’est trop compliqué ». Il ne s’agit plus de consacrer 45 minutes à une course effrénée ou à un entraînement intensif, mais simplement d’incorporer un peu de mouvement à des moments précis de notre journée.
Cette approche permet au cerveau de percevoir l’activité physique non pas comme une corvée, mais comme une partie intégrante de notre routine quotidienne. Les statistiques sont éloquentes : parmi 11 études impliquant 414 participants, 82,8 % ont réussi à maintenir leur routine de snacktivité sur plusieurs semaines. Ce chiffre dépasse largement les taux d’adhésion des programmes d’entraînement traditionnels, ce qui démontre l’attrait et l’efficacité de cette méthode.
Les impacts sur la santé mentale et physique
Outre l’aspect physique, la snacktivité a également des effets bénéfiques sur le bien-être mental. Ces petites séances d’exercice aident à réguler le stress, à stimuler la concentration et à libérer des endorphines, les fameuses hormones du bonheur. Ainsi, bouger un peu chaque jour devient un véritable atout pour notre santé mentale.
Dans un contexte mondial où la sédentarité devient une préoccupation majeure, avec environ 80 % des adolescents et 27,5 % des adultes ne respectant pas les recommandations de l’OMS en matière d’activité physique, la snacktivité apparaît comme une solution accessible et efficace. En intégrant des moments de mouvement dans notre quotidien, même les plus occupés peuvent trouver un moyen de se réapproprier leur santé.
En conclusion, la snacktivité pourrait bien être la réponse à nos défis contemporains en matière de bien-être. En démystifiant l’idée que faire du sport doit être long et compliqué, elle nous encourage à bouger de manière simple et naturelle. Le mouvement, même léger, est toujours préférable à l’inaction. Alors pourquoi ne pas essayer d’intégrer la snacktivité dans votre quotidien ?
Pour en savoir plus : Source : Elle.fr


