À quelques semaines du terme officiel de la Transition, le président de la République, Brice Clotaire Oligui Nguema, poursuit ses échanges institutionnels dans un climat d’attente et de vigilance nationale. Ce 24 octobre, le chef de l’État a reçu au Palais Rénovation les membres du Conseil économique, social et environnemental de la Transition (CESE), venus dresser le bilan de leur action et réfléchir aux perspectives de l’après-Transition.
Un bilan salué et une Transition jugée « exemplaire »
Face au président, les conseillers du CESE ont salué une Transition qu’ils qualifient d’exemplaire, rappelant les avancées majeures enregistrées ces deux dernières années : le Dialogue national inclusif, l’adoption d’une nouvelle Constitution, et la préparation d’élections libres et transparentes. Autant d’étapes que Libreville présente comme les piliers d’un nouvel ordre institutionnel destiné à refonder la République sur des bases solides.
Le CESE, un pilier à renforcer dans la future architecture de l’ÉtatAu cœur des discussions, le rôle futur du CESE a suscité un débat de fond. Brice Oligui Nguema a plaidé pour le renforcement de l’autonomie et des moyens de fonctionnement de l’institution, qu’il considère comme un maillon essentiel du dialogue entre l’État, la société civile et les forces économiques. « Le CESE doit devenir un moteur de concertation, d’écoute et de propositions pour le Gabon nouveau », aurait souligné le chef de l’État.
Une Transition maîtrisée jusqu’au bout
Depuis la chute d’Ali Bongo Ondimba le 30 août 2023, le général Oligui Nguema s’attache à maintenir le cap d’une Transition à la fois maîtrisée, réformatrice et inclusive. L’organisation du Dialogue national, tenue quelques mois plus tôt, a jeté les bases d’une nouvelle gouvernance fondée sur la transparence, la justice sociale et la restauration de la confiance citoyenne.
À mesure que le calendrier de la Transition s’achève, cette rencontre avec le CESE réaffirme la volonté du président de boucler la Transition sur une note de stabilité et de dialogue, avant d’ouvrir la page tant attendue du retour à l’ordre constitutionnel.
