La Rentrée : Un Moment Idéal pour Réévaluer son Alimentation
Chaque année, la rentrée, en septembre, marque un tournant pour de nombreuses personnes qui cherchent à retrouver une alimentation équilibrée après les excès de l’été. Selon une étude menée par l’Observatoire de la santé et du bien-être en France, près de 60 % des Français envisagent de changer leurs habitudes alimentaires à cette période. Cependant, la difficulté réside souvent dans la durabilité de ces nouvelles résolutions. Comment donc s’assurer que ces bonnes intentions ne tombent pas dans l’oubli ?
Comprendre son « Pourquoi » pour Mieux Manger
Lorsqu’une consultation débute, il est courant d’entendre des requêtes telles que « Je veux perdre 8 kg d’ici la fin de l’année ». Ce désir de perte de poids, bien que compréhensible, doit être précédé d’une réflexion sur les motivations profondes. Pour illustrer ce point, prenons le cas de Violette, une patiente désireuse de changer son alimentation. Comme beaucoup, elle est motivée par des préoccupations de santé, évoquant des taux de cholestérol élevés et des vêtements qui ne lui vont plus.
Mais au-delà de ces préoccupations, elle aspire à un bien-être plus profond : retrouver la joie de faire du sport et prendre soin d’elle. Cette quête de sens, loin d’être anecdotique, est cruciale. Une étude de l’International Journal of Behavioral Nutrition and Physical Activity a démontré que les personnes qui comprennent leur motivation intrinsèque sont 50 % plus susceptibles de maintenir des changements alimentaires sur le long terme.
Du « Il Faut » au « J’ai Envie » : Changer de Perspective
Le passage d’une approche coercitive à une démarche de plaisir est fondamental. Trop souvent, les gens se disent « il faut que je maigrisse » ou « il faut que je mange mieux », ce qui crée une pression négative. Les neurosciences montrent que cette contrainte active la résistance. En revanche, se concentrer sur ce que l’on aime et ce qui nous fait du bien favorise l’adhésion. En apprenant à apprécier les aliments que l’on consomme, Violette découvre que manger des pâtes peut être une source de plaisir, à condition de les accommoder avec des ingrédients qu’elle apprécie.
Par exemple, remplacer une sauce industrielle par un mélange léger de yaourt, citron et menthe permet de revisiter ses plats préférés tout en améliorant leur valeur nutritionnelle. Ce genre de substitut non seulement préserve le plaisir de manger, mais aide aussi à intégrer des choix plus sains dans son alimentation quotidienne.
Créer un Environnement Favorable à de Bonnes Habitudes
Changer son environnement peut s’avérer être une stratégie efficace. Avoir une corbeille de fruits visible dans sa cuisine, par exemple, incite à en consommer davantage. De même, ranger les aliments moins sains dans des placards moins accessibles peut réduire leur attrait. Une étude récente de l’Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM) a révélé que l’environnement alimentaire joue un rôle clé dans nos choix, et que des choix éclairés peuvent être plus facilement réalisés dans un espace bien organisé.
Il est également important de réduire le « bruit » alimentaire : les messages contradictoires et les régimes miracles rendent la navigation dans le monde de la nutrition complexe et anxiogène. En s’abonnant à des sources d’informations fiables et en se désabonnant des contenus culpabilisants, on se donne la chance de mieux se reconnecter à ses besoins. Apprendre à écouter son corps, évaluer sa faim réelle et observer son état après un repas sont des pratiques qui enrichissent notre relation à la nourriture.
Conclusion : Vers une Alimentation Durable et Épanouissante
Les changements alimentaires ne nécessitent pas toujours de grandes révolutions, mais plutôt des micro-ajustements constants. Le parcours de Violette, jalonné de découvertes culinaires et de nouvelles habitudes, illustre ce principe. Après quelques semaines, elle se sent plus énergique et motivée à poursuivre ses efforts. Ce chemin vers une alimentation consciente et plaisante est à la portée de chacun, à condition d’y mettre du sens et de la bienveillance.
Pour en savoir plus : Source : Elle.fr
