Le ton a changé, l’ambition aussi. Alors que le Gabon a tourné définitivement la page de la transition politique, le président Brice Clotaire Oligui Nguéma imprime désormais une gouvernance tournée vers l’action, la souveraineté économique et la reconquête de la crédibilité internationale du pays. C’est dans cette dynamique que s’inscrit la nouvelle approche du partenariat Gabon–États-Unis, exposée ce mercredi 9 juillet par Marie-Noëlle Ada Meyo, porte-parole adjointe de la Présidence, sur les ondes d’Urban FM.

Fini les schémas déséquilibrés d’aide conditionnée. Place à un partenariat fondé sur le respect mutuel et la réciprocité des intérêts. Le président Oligui Nguéma entend faire du Gabon un acteur économique crédible, capable de négocier à hauteur d’homme avec les grandes puissances. Dans cette optique, des rencontres sont prévues avec plusieurs figures majeures de la sphère américaine : anciens présidents, investisseurs, géants industriels, tous conviés à explorer les opportunités qu’offre le Gabon post-transition.
Le message porté par Libreville est clair : le pays ne mendie plus, il propose. Il ne subit plus, il choisit. À l’issue d’un entretien confidentiel mais révélateur avec l’ancien président américain Donald Trump, Brice Clotaire Oligui Nguéma aurait d’ailleurs adressé un avertissement aux partenaires hésitants :

« Si les États-Unis ne viennent pas investir maintenant, d’autres pays viendront. »
Une phrase qui résonne comme un signal fort envoyé à toutes les puissances économiques du monde : le Gabon est prêt. Ouvert, mais exigeant. Disponible, mais souverain. Le président en exercice ne veut plus d’un pays spectateur. Il veut un Gabon conquérant, maître de son agenda et attractif pour ceux qui respectent ses règles.
Le cap est donné. Libreville ne court plus après les investisseurs. Il les attire. Et avec fermeté.


