Dans les rues de Libreville, les ventes ambulantes de gésiers, ailes de poulet, omelettes ou cafés sont devenues une habitude bien ancrée. Pour de nombreux Gabonais, ces produits bon marché constituent une solution accessible pour se nourrir au quotidien. Mais derrière ce mode de consommation se cache une double réalité préoccupante.
Un repas à moindre coût pour les plus modestes

Face à la vie chère, ces aliments vendus dans la rue offrent une alternative économique pour une grande partie de la population. Le prix abordable attire les travailleurs, les étudiants et les ménages à faibles revenus, qui y trouvent une réponse immédiate à leurs besoins alimentaires.
Un commerce dominé par des étrangers
La quasi-totalité de ces vendeurs ambulants ne sont pas Gabonais. Venus chercher des opportunités, ils ont investi le secteur informel de la restauration de rue, souvent sans encadrement ni respect des normes d’hygiène. Ce phénomène soulève des interrogations sur le contrôle des flux commerciaux et le respect des règles sanitaires.
Des pratiques à risques pour la santé publique

La conservation douteuse des produits, leur exposition à l’air libre et l’absence d’équipements adaptés favorisent le développement de bactéries et de maladies telles que la fièvre typhoïde. Le danger est réel pour les consommateurs, souvent inconscients des risques encourus.
Urgence d’un encadrement sanitaire et économique
Il est crucial que les autorités gabonaises interviennent, non pour interdire ce commerce, mais pour l’encadrer. Cela passe par une meilleure régulation, des campagnes de sensibilisation sur l’hygiène alimentaire, et un contrôle rigoureux de la provenance des produits. Il en va de la santé des citoyens, mais aussi du respect des règles économiques du pays.


