En quittant la capitale gabonaise ce dimanche, le Président de la République, Chef de l’État et du Gouvernement, Son Excellence Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, n’a pas simplement embarqué pour Luanda : il a mis le cap sur une arène où se joue l’avenir économique du continent africain. Du 22 au 25 juin 2025, la capitale angolaise accueille le 17ᵉ Sommet des Affaires États-Unis-Afrique, un rendez-vous stratégique où les nations africaines n’ont plus l’intention de tendre la main, mais de tendre des projets viables, ambitieux et structurants.
Placée sous le thème « Les voies de la prospérité : une vision commune de partenariat entre les États-Unis et l’Afrique », cette grand-messe économique, coorganisée par le prestigieux Corporate Council on Africa et le gouvernement angolais, s’annonce comme un accélérateur de souveraineté économique pour les pays présents. Avec plus de 1 500 participants attendus, dont plusieurs Chefs d’État africains, hauts responsables américains et grands patrons de multinationales, Luanda devient pour quelques jours le carrefour d’un nouvel équilibre des intérêts globaux.
OLIGUI NGUEMA : L’AMBITION DU GABON AU CŒUR DES DÉBATS

La participation du Président OLIGUI NGUEMA ne relève pas du simple protocole diplomatique. Le Gabon, engagé dans une phase décisive de transformation structurelle, veut se repositionner dans le radar des puissances économiques en quête de nouveaux partenariats. Agro-industrie, infrastructures durables, transition énergétique, numérique, santé : les domaines d’attractivité ne manquent pas et les réformes de gouvernance entreprises depuis août 2023 offrent un terreau rassurant pour les investisseurs.
Ce sommet est donc une tribune géoéconomique pour vendre le « nouveau Gabon » : un pays tourné vers l’industrialisation, la valorisation de ses ressources et la diversification de son économie, loin des vieux schémas extractivistes hérités du passé.
UN ENJEU CONTINENTAL : AFFIRMER UNE AFRIQUE PROTAGONISTE

Mais au-delà du cas gabonais, ce sommet cristallise un tournant stratégique : l’Afrique n’est plus un marché passif, mais un acteur qui pose ses termes. Alors que la Chine, la Russie, la Turquie et désormais les BRICS multiplient les offensives économiques, les États-Unis réajustent leur approche. Washington semble comprendre, tardivement, que l’heure du partenariat d’égal à égal a sonné, et que l’Afrique ne se contentera plus de miettes.
Le Président OLIGUI NGUEMA, par sa présence, incarne cette Afrique nouvelle, audacieuse, pragmatique, mais exigeante. Ce sommet est pour lui un espace de deals, de réseautage ciblé et de diplomatie économique offensive.
LUANDA 2025 : UNE VITRINE, MAIS SURTOUT UN TEST

Les projecteurs sont donc braqués sur Luanda. Le sommet sera une vitrine des ambitions africaines, mais surtout un test de crédibilité pour les dirigeants du continent. Face aux géants américains, il ne s’agira plus de lectures de discours, mais de chiffrer, démontrer, convaincre. Le Gabon veut s’y distinguer non pas par la langue de bois, mais par la clarté de ses priorités, la transparence de ses réformes et la viabilité de ses projets.
Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA n’est pas à Luanda pour faire de la figuration. Il est là pour sceller des alliances économiques durables, tourner la page de la dépendance économique chronique et ouvrir celle d’un partenariat souverain.
La balle est désormais dans le camp des investisseurs. Le Gabon, lui, est prêt.


