La décision de Donald Trump de fermer les États-Unis à douze nationalités crée une onde de choc mondiale. L’ONU dénonce une mesure « inquiétante » et potentiellement contraire au droit international.
Douze pays interdits, sept autres restreints

À partir de lundi, les ressortissants de douze pays – dont l’Iran, la Libye, le Tchad, la Somalie ou encore Haïti – ne pourront plus entrer sur le sol américain. Sept autres nations, comme le Togo, Cuba ou le Venezuela, font l’objet de restrictions renforcées pour l’obtention de visas.
Donald Trump justifie cette décision par la lutte contre le terrorisme et la volonté de « protéger les Américains ». Dans une vidéo publiée sur le réseau X, il va plus loin :
« Nous ne voulons pas de ressortissants étrangers mal contrôlés. »
L’ONU dénonce une dérive discriminatoire

Pour le Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’homme, Volker Türk, cette décision est grave :
« Elle viole les principes de non-discrimination. »
Il juge également le ton employé par Trump « regrettable », car il stigmatise des millions de personnes innocentes. Selon lui, cela risque de provoquer une hausse des discours de haine et de xénophobie, aux États-Unis comme ailleurs.
Une mesure aux lourdes conséquences

Cette fermeture rappelle la « Muslim Ban » de 2017, également instaurée par Trump à l’époque. Si la Maison Blanche affirme agir pour la sécurité, plusieurs ONG et gouvernements africains et asiatiques dénoncent une injustice flagrante.
Des voix s’élèvent aux États-Unis, notamment chez les démocrates, pour dénoncer une mesure électoraliste, alors que Trump cherche à mobiliser son électorat en vue des prochaines élections.


