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vendredi 5 décembre 2025
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VIH/Sida chez les jeunes au Gabon : enjeux et solutions

Enjeux de santé publique du VIH/Sida chez les jeunes au Gabon

Une épidémie en pleine expansion

La situation du VIH/Sida au Gabon, et en particulier chez les jeunes, est préoccupante. En mai 2025, une étude menée par la Direction générale de la prévention du VIH/SIDA (DGPS) a révélé que 1 844 jeunes âgés de 15 à 24 ans vivent avec ce virus. Ce chiffre représente une augmentation de près de 18 % par rapport à l’année précédente. Un aspect alarmant se dégage de ces statistiques : les jeunes filles sont les plus touchées, avec 1 010 cas contre 834 chez les garçons. Cette féminisation de l’épidémie souligne un phénomène complexe, qui exige notre attention.

La prévalence du VIH parmi les adolescents de 15 à 19 ans s’élève à 1,5 % chez les filles et 1,3 % chez les garçons. Ces chiffres ne révèlent pas seulement l’urgence d’une réponse adaptée, mais montrent aussi la nécessité d’une sensibilisation accrue. Les jeunes, souvent en phase d’exploration de leur sexualité, sont particulièrement vulnérables. Le manque d’informations sur le VIH/Sida constitue un obstacle de taille à la prévention.

En effet, l’enquête a mis en évidence que seulement 31 % des filles et 34 % des garçons déclarent bien connaître cette maladie. Cette absence de sensibilisation, conjuguée à des tabous persistants et à un manque de dialogue dans les familles sur la sexualité, crée un terreau propice à la propagation du virus. Les autorités doivent donc intensifier leurs efforts pour informer et éduquer les jeunes sur les risques liés au VIH/Sida.

Les défis de l’éducation et de la prévention

Malgré les initiatives, comme la campagne de sensibilisation lancée par la DGPS dans les établissements scolaires du Grand Libreville, des lacunes persistent dans l’éducation sexuelle et sanitaire des adolescents. En 2025, 280 nouvelles infections ont été enregistrées au sein de la tranche d’âge des 15 à 24 ans, illustrant une sexualité précoce et une faible utilisation des préservatifs. Les jeunes semblent de plus en plus désinvoltes face aux dangers du VIH/Sida, en partie dû à la diminution des campagnes de sensibilisation, autrefois plus présentes.

Les autorités doivent donc promouvoir des stratégies de prévention efficaces, encourageant le port du préservatif, l’abstinence, et la fidélité. Cependant, l’accès limité aux préservatifs et le manque d’informations sur leur utilisation restent des obstacles majeurs. De plus, le dépistage volontaire est insuffisant, ce qui exacerbe les nouvelles contaminations. À Mabanda, par exemple, sur 2 300 habitants, seulement 126 se sont fait dépister, révélant deux cas de séropositivité. Une situation qui souligne la nécessité d’améliorer l’accès au dépistage et d’informer les jeunes sur l’importance de connaître leur statut sérologique.

Il est impératif que les autorités envisagent des mesures plus rigoureuses, comme rendre le dépistage obligatoire pour les élèves candidats aux examens nationaux. Cela pourrait non seulement augmenter le taux de dépistage, mais aussi aider à atteindre les objectifs 95-95-95 de l’ONUSIDA. Ceux-ci visent à garantir que 95 % des personnes vivant avec le VIH connaissent leur statut, que 95 % de celles qui sont diagnostiquées suivent un traitement antirétroviral, et que 95 % de celles sous traitement atteignent une charge virale indétectable.

Vers une mobilisation collective

Face à cette crise de santé publique, il est crucial d’adopter une approche multisectorielle. Cela implique non seulement les autorités sanitaires, mais également les familles, les écoles et la société civile. Encourager le dialogue familial sur la sexualité est vital pour briser les tabous. Les jeunes doivent aborder ces sujets sans crainte. Les établissements scolaires doivent également intégrer des programmes d’éducation sexuelle adaptés aux réalités des jeunes, afin de leur fournir les outils nécessaires pour prendre des décisions éclairées.

Les témoignages d’experts et d’acteurs de la santé publique soulignent l’importance de cette mobilisation collective. Dr. Jean-Pierre Ndong, spécialiste en santé publique, affirme : « Il est essentiel que nous travaillions ensemble pour créer un environnement sûr où les jeunes peuvent discuter de leur santé sexuelle, et où ils ont accès à des informations précises et à des services de santé adaptés. »

En somme, les enjeux de santé publique liés au VIH/Sida chez les jeunes au Gabon sont multiples et complexes. La lutte contre cette épidémie nécessite une action concertée et durable, impliquant tous les acteurs de la société. Nous devons nous interroger, en tant que communauté, sur la manière de renforcer notre engagement envers la santé des jeunes et de garantir un avenir sans VIH/Sida.

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