Un an après son élection, Bassirou Diomaye Faye incarne une nouvelle manière d’exercer le pouvoir en Afrique : avec sobriété, cohérence et respect du citoyen. Parmi les ruptures majeures qu’il a introduites, la communication présidentielle occupe une place centrale. Elle est aujourd’hui une référence, notamment pour ses qualités de clarté, de ponctualité et de responsabilité, dans un contexte où trop de régimes présidentiels en Afrique subsaharienne utilisent la parole publique comme un instrument d’opacité ou de manipulation.
Une communication à l’image du président : claire, sobre et efficace

Depuis son entrée en fonction, Diomaye Faye s’adresse à son peuple avec une régularité maîtrisée et une précision remarquable. Chaque discours est attendu, non par habitude, mais parce qu’il porte du sens. Il ne s’agit pas de meubler le vide médiatique, mais de guider, d’informer et d’expliquer. Cette discipline communicationnelle tranche avec la confusion souvent observée dans d’autres pays de la région, où la parole présidentielle arrive en décalage avec les réalités du terrain ou manque de sincérité.
Une réactivité institutionnelle qui rassure

Ce qui fait la force de la communication présidentielle sénégalaise, c’est sa capacité à répondre aux enjeux en temps utile. Lors des crises, comme face aux tensions post-électorales ou aux questions sociales urgentes, la voix du chef de l’État ou de ses porte-parole intervient rapidement, avec des éléments concrets, des engagements clairs. Cette réactivité nourrit un lien de confiance entre les institutions et la population, fondé sur une parole accessible et assumée.
Une pédagogie politique rare sur le continent

Le président sénégalais ne se contente pas d’informer : il éduque à la citoyenneté. Ses interventions traduisent une volonté de rendre la politique compréhensible à tous, loin du jargon technocratique ou de la langue de bois. Les décisions économiques, les choix diplomatiques ou les réformes institutionnelles sont expliqués de manière limpide. Cette pédagogie de l’action publique est encore trop rare en Afrique, où la parole présidentielle reste souvent verticale et mystifiée.
Un modèle pour l’Afrique centrale et au-delà

Dans une sous-région où plusieurs gouvernements peinent à instaurer un dialogue fluide avec leurs populations, l’exemple sénégalais inspire. Il montre qu’un président peut gouverner sans monologue ni culte de la personnalité. Il prouve que la communication n’est pas un outil d’auto-glorification, mais un levier de redevabilité. En cela, Bassirou Diomaye Faye pose les bases d’une nouvelle culture politique où la parole du pouvoir est au service du peuple — et non au-dessus de lui.
Conclusion : une parole présidentielle réhabilitée

En un an, la communication présidentielle sénégalaise a réhabilité la parole publique en Afrique de l’Ouest. Elle montre qu’on peut parler peu mais parler juste, qu’on peut informer sans manipuler, et gouverner sans masquer. Ce style, qui allie respect, rigueur et intelligence politique, mérite d’être médité — et peut-être imité — dans une Afrique en quête de leadership sincère et crédible. https://www.presidence.sn/fr/actualites/new-deal-technologique-une-ambition-nationale-pour-faire-du-senegal-un-leader-de-leconomie-numerique-en-afrique/


