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vendredi 5 décembre 2025
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Sénégal : Fonds COVID 19 détournés, des arrestations .

Quand l’ombre de la reddition des comptes plane sur les élites

La chute a été brutale. Hier encensée pour son rôle dans la politique minière sénégalaise, Aïssatou Sophie Gladima Siby, ancienne ministre des Mines et de la Géologie, a vu les portes de la Maison d’arrêt pour femmes de Liberté 6 se refermer derrière elle. Son crime présumé ? Le détournement d’un milliard de francs CFA issus des fonds Covid-19, destinés à la construction d’un centre gravimétrique à Kédougou. Une infrastructure dont seuls quelques documents et promesses évanescentes attestent aujourd’hui l’existence.

Mais au-delà de la figure politique, c’est tout un système de gouvernance et de gestion de crise qui est mis à nu. Au cœur des accusations, des paiements effectués « sur simple déclaration sur l’honneur », des transactions informelles vers la Chine via des opérateurs de transfert non identifiés, et un matériel entreposé… au domicile du prestataire. Un scénario qui, s’il n’était pas tragique, friserait le burlesque.

Pourtant, le Sénégal n’est pas seul dans ce théâtre africain de la reddition tardive des comptes. À des centaines de kilomètres, le Gabon, autre grand pays minier, vit une tempête similaire dans les couloirs feutrés de sa Cour des comptes. Là aussi, des milliards disparus, des projets fantômes, des audits accablants. Là encore, des noms ronflants, jadis respectés, aujourd’hui murmurés avec gêne ou colère.

Au cœur du scandale gabonais : des responsables de la transition et d’anciens dignitaires de l’ancien régime accusés d’avoir détourné des fonds publics. Comme au Sénégal, le Covid-19 sert de toile de fond à une prédation organisée, où urgence sanitaire rime avec opacité administrative.

Comparaison n’est pas raison, certes. Mais l’effet miroir est glaçant. Deux États, deux histoires, mais un même parfum d’impunité longtemps tolérée, où les mécanismes de contrôle internes ont failli, où l’exécutif a trop souvent regardé ailleurs. Et lorsque la justice se réveille, elle le fait dans le vacarme, le scandale, souvent sous la pression d’une opinion publique excédée.

Au Sénégal, le courage de la Haute cour de justice d’instruire un dossier aussi explosif est à saluer. Mais il reste à voir si la procédure ira jusqu’au bout ou s’arrêtera à une simple offrande politique. Au Gabon, les récentes auditions à la Cour des comptes ne doivent pas devenir un théâtre de moralisation sans lendemain.

Dans ces deux nations africaines, la gestion des deniers publics reste encore trop souvent une affaire de clans, de réseaux, de silences achetés. Et pendant ce temps, à Kédougou comme à Libreville, les centres promis ne voient pas le jour, les populations attendent, et l’État, lui, s’endette.

L’affaire Aïssatou Gladima Siby est un test. Non pas seulement pour le Sénégal, mais pour toute l’Afrique qui prétend vouloir tourner la page de la gabegie. Et pour le Gabon, cette affaire devrait sonner comme une alerte : juger, c’est bien. Réformer, c’est mieux. Prévenir, c’est l’essentiel.

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