Le Gabon vit une ère nouvelle. Avec l’avènement de la Ve République, le pays s’est engagé sur le chemin d’un renouveau institutionnel, incarné par le président de la République et chef du gouvernement, Brice Clotaire Oligui Nguema. Ce dernier n’a eu de cesse de rappeler son attachement à la liberté de la presse, tout en exhortant les médias à exercer leur mission avec rigueur, responsabilité et respect des règles déontologiques. Un message clair, à l’heure où la société gabonaise réclame une information libre, crédible et utile.

Mais alors que le peuple attendait de ses médias publics qu’ils embrassent pleinement cette dynamique, L’Union, quotidien national historique, a fait le choix du déni.
Dans son édition n°14822 du lundi 12 mai, L’Union s’est empressé de démentir la libération de Sylvia Bongo Ondimba et de son fils Noureddin, tout en niant qu’ils aient été placés en résidence surveillée dans leur villa de la Sablière, au nord de Libreville. Pourtant, plusieurs médias privés, eux, confirmaient ces informations avec précision. Quelques jours plus tard, les faits leur donnent raison : dans la nuit, l’ancien président Ali Bongo Ondimba, son épouse Sylvia et leur fils Noureddin sont exfiltrés vers Luanda, en Angola, où ils trouvent refuge chez leur allié de longue date, le président João Lourenço.

En pleine phase de redéfinition nationale, comment L’Union peut-elle encore se permettre de relayer des contre-vérités flagrantes, alors même que le chef de l’État appelle à une presse responsable et professionnelle ? Démentir l’évidence, ignorer l’information et refuser de s’adapter à l’exigence de transparence imposée par l’instant historique, c’est risquer de se marginaliser dans un paysage médiatique qui change.

Dans cette Ve République, la vérité n’est plus une option mais une nécessité. Le président Oligui Nguema a ouvert la voie d’un dialogue renouvelé entre l’État, les citoyens et la presse. Il revient aux médias publics, et en particulier à L’Union, de s’aligner sur cette vision.
Le Gabon a tourné la page du silence imposé. Le peuple mérite une presse vigilante, pas une vitrine poussiéreuse de l’ancien régime. À L’Union de se ressaisir, ou de laisser la place à ceux qui ont compris que dans ce nouveau chapitre, informer est un devoir sacré, non un instrument de camouflage. https://magazinesuperstar.com/affaire-sylvia-et-noureddin-bongo-rfi-affirme-lunion-dement-qui-se-moque-des-gabonais/


