Par la rédaction d’AfricaCœurNews
Dans les palabres africaines, on ne juge pas un homme seulement par ce qu’on dit de lui, mais par ce qu’il construit avec les autres. Cette sagesse ancestrale semble traverser, comme un fil conducteur, le parcours politique du président de la Transition gabonaise, candidat déclaré à l’élection présidentielle du 12 avril 2025 sous la bannière du Rassemblement des Bâtisseurs.
Face aux critiques de certaines figures politiques comme Alain-Claude Bilie-By-Nze, Ali Akbar Onanga Y’Obegue ou Maître Francis Nkéa Nzigue, qui dénoncent une supposée « continuité déguisée » du système Bongo-PDG, la rédaction d’AfricaCœurNews propose une lecture plus enracinée dans l’esprit africain du vivre ensemble.
L’unité avant les ruptures personnelles

Depuis le début de la campagne présidentielle, l’image qui s’impose autour de Brice Clotaire Oligui Nguema est celle d’un homme rassembleur, presque à contre-courant des logiques claniques ou revanchardes que certains auraient voulu voir émerger après le coup de force du 30 août 2023. Celui-ci, rappelons-le, fut mené au nom du peuple pour mettre fin à un régime sclérosé, non pour déclencher une chasse aux sorcières.

Cela n’a rien de contradictoire avec la promesse de rupture. Au contraire, dans la tradition africaine, rompre avec un système, ce n’est pas forcément renier les individus, mais changer les comportements, réformer les pratiques, et réhabiliter la parole donnée. Le chef n’est pas celui qui exclut, mais celui qui réconcilie pour bâtir un avenir durable.
Or, que constate-t-on ? 80 % de la classe politique – incluant des anciens dignitaires, opposants historiques, figures émergentes et membres de la société civile – se retrouve aujourd’hui engagée dans une même dynamique : celle du Rassemblement des Bâtisseurs. Les rancunes d’hier semblent avoir laissé place à une vision partagée de l’avenir.
Une rupture dans les esprits, une continuité dans l’identité nationale


Ce que semble incarner Brice Clotaire Oligui Nguema, c’est justement cette rupture mentale, cette révolution silencieuse dans les manières de penser et de gouverner, sans renier l’identité collective du Gabon. Le Gabon n’est pas à réinventer, il est à réconcilier avec lui-même, dans ses blessures, ses échecs, mais aussi ses talents et ses espoirs.
En réalité, l’accusation de continuité vient souvent de ceux qui peinent à se repositionner dans une nouvelle ère politique où la méritocratie, l’écoute et l’unité nationale sont remises au goût du jour. Oligui Nguema ne reproduit pas un système : il en redéfinit les fondations à partir des valeurs africaines d’inclusion, de dialogue et de responsabilité partagée.
L’homme de la refondation collective

Ainsi, l’acte politique de Brice Clotaire Oligui Nguema s’apparente moins à une quête de pouvoir solitaire qu’à une refondation collective, nourrie des leçons du passé, mais tournée vers un avenir de transformation.
Il ne s’agit plus d’avoir raison contre les autres, mais avec les autres. Et c’est là, dans cette philosophie du consensus dynamique, que se dessine la véritable rupture.
Le Gabon n’a pas besoin d’un homme fort. Il a besoin d’un homme juste, capable de parler à tous les camps sans renier ses convictions. Et à ce jour, le président Oligui Nguema apparaît comme le seul à incarner cette voie médiane, exigeante, mais fidèle à l’esprit africain de la palabre : celui où l’on soigne les fractures, sans renier la mémoire.
AfricaCœurNews poursuivra son regard lucide sur cette transition unique dans l’histoire politique gabonaise. Mais déjà, un constat s’impose : l’unité est en marche, avec l’homme du 30 août à sa tête.